Les décisions des premiers mois de la gouvernance Macron ne laissent aucun doute, se met en place un ensemble législatif qui va toujours dans le même sens : favoriser la finance, les possédants.
S’il est clair qu’en face un puissant mouvement d’opposition ne s’est pas encore levé, des luttes se développent, des gardiens de prison aux employés de Pimkie ou d’Alstom, aux salariés des EHPAD, aux enseignants et tant d’autres. C’est le signe qu’existe, en France, un potentiel de combativité qui ne demanderait peut-être qu’à s’épanouir.
C’est dans ce contexte en demi-teinte que le Parti communiste français pose un acte fort : la tenue le samedi 3 février à Paris et aux alentours des États généraux du progrès social. Y sont convié.e.s citoyen.e.s, militant.e.s, personnalités du mouvement social et politique, animateurs.trices des luttes actuelles. Le but est de s’informer, débattre, construire ensemble des solutions alternatives à la fuite en avant libérale du gouvernement.
Acte fort, parce qu’un parti entend ainsi, combattant la résignation, affirmer et convaincre que le progrès social ne relève pas de l’utopie, qu’une autre société est possible. Une société d’égalité et de solidarité en lieu et place d’un système où seuls les riches et les actionnaires sont bien servis.
Initiative d’envergure et vrai challenge dont on peut craindre que l’importance n’échappe aux médias rodés à la politique politicienne ou tombés en macronie.
A charge aux centaines de participants de revenir dans leurs territoires la musette remplie des échanges et des propositions élaborées dans le cadre des différents ateliers. Au programme : Travail et emploi, Industrie, Logement, Services publics, autant dire les aspects nécessaires à la vie en société.
Les Pyrénées-Orientales, bien évidemment, seront représentées. On attend, avec intérêt, le retour de la délégation.
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