Le juge en charge de l’enquête sur la tentative de sécession en Catalogne a confirmé vendredi l’inculpation du noyau dur indépendantiste pour « rébellion », une infraction passible de 30 ans de prison, dans une enquête qui désorganise de plus en plus le camp séparatiste. Évoquant une « attaque contre l’État » d’une « gravité (...) sans comparaison dans les démocraties proches » de l’Espagne, le juge de la Cour suprême Pablo Llarena a confirmé l’inculpation de l’ancien président catalan en fuite en Belgique Carles Puigdemont et de huit membres de son exécutif. Parmi les autres inculpés figurent l’ancienne Présidente du Parlement catalan Carme Forcadell ; les dirigeants de puissantes associations séparatistes, Jordi Cuixart et Jordi Sanchez ; et Marta Rovira, numéro deux du parti Gauche républicaine de Catalogne (ERC). Cette dernière, convoquée vendredi par le juge Llarena pour une audience à l’issue de laquelle elle risquait d’être écrouée, a préféré fuir l’Espagne, comme six autres séparatistes avant elle.
La Marseillaise, le 24 mars 2018
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