L’ex-Président catalan Carles Puigdemont a assuré hier, au lendemain de sa libération en Allemagne, que l’indépendance de la Catalogne n’était pas l’unique solution au conflit qui l’oppose à Madrid et s’est dit prêt à travailler avec le gouvernement espagnol.
« Non, non, je l’ai toujours dit », a-t-il répondu, interrogé lors d’une conférence de presse à Berlin, où il séjourne désormais, pour savoir si l’indépendance était l’unique solution.
« J’ai toujours dit que c’était notre proposition, mais bien sûr nous sommes prêts à écouter et à travailler si les autorités espagnoles ont un projet espagnol pour la Catalogne », a-t-il ajouté, s’exprimant tour à tour en catalan, anglais et espagnol.
Mais, a-t-il aussi prévenu, « il faut commencer à admettre que l’indépendantisme catalan démocratique est une réalité déterminante ». L’indépendantiste a également dit souhaiter une « médiation internationale » pour tenter de sortir de la crise.
« L’un de mes derniers appels internationaux avait pour but de demander aux autorités espagnoles d’accepter une médiation internationale », a-t-il ajouté, car « nous voulons discuter et négocier ».
Jordi Sanchez à nouveau candidat
Par ailleurs, l’indépendantiste incarcéré Jordi Sanchez sera de nouveau candidat à la présidence de Catalogne, a annoncé hier le président du parlement régional, un choix soutenu par l’ancien dirigeant Carles Puigdemont.
« Je propose le député Jordi Sanchez comme candidat à l’investiture. C’est lui qui réunit le plus de soutiens », a tweeté le Président du Parlement Roger Torrent. Lors d’une précédente tentative fin mars, Jordi Sanchez avait retiré sa candidature car la justice refusait de le libérer pour son investiture.
L’Indépendant, le 8 avril 2018
Il y a actuellement 0 réactions
Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.