Vendredi 20 avril à Prades, les membres du syndicat mixte Canigó grand site, cette structure réunissant plus de 60 communes du massif, ont voté à l’unanimité une motion de soutien aux prisonniers politiques de Catalogne sud. « Dans un contexte du référendum du 1er octobre sur l’autodétermination de la Catalogne, des dirigeants associatifs et politiques démocratiquement élus ont été emprisonnés et sont maintenus en détention provisoire pour des raisons politiques alors qu’ils n’ont exercé ni promu aucune violence. Il s’agit clairement d’une atteinte à la liberté d’expression et à la liberté politique ». Le syndicat présidé par la conseillère départementale socialiste Ségolène Neuville et où siègent les maires « demande sans s’immiscer dans le thème de l’indépendance à l’État espagnol de libérer les per- sonnes emprisonnées et de stopper toute nouvelle arrestation pour motif politique ». Enfin, il « dénonce le silence de la France et de l’Europe sur ce qui se passe au sud des Pyrénées », et « s’insurge contre l’absence de respect des valeurs démocratiques dont fait preuve l’État espagnol vis-à-vis de la Catalogne ».
L’Indépendant, le 23 avril 2018
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