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Les manifestants de Montpellier. « On a envie que Macron sente l'épine qu'il a dans le pied »

Des agents de la fonction publique, des salariés du secteur privé et des retraités ont déilé jeudi 28 juin à Montpellier aux côtés de nombreux cheminots venus d'ex Languedoc-Roussillon et d'ex Midi-Pyrénées.

« Nous sommes là pour montrer à Macron que puisqu'il continue droit dans sa politique, nous allons continuer, nous, droit dans la mobilisation », lance Sébastien Boudesocque, représentant de l'union départementale CGT 34.

Jeudi 28 juin, au seuil des vacances d'été, la mobilisation qui a réuni, à Montpellier, 1.400 personnes selon les syndicats avait des airs de rendez-vous pour la rentrée. « On sera là en septembre, ça ne fait aucun doute. Même si le gouvernement pavoise aujourd'hui, on ne va pas se laisser tondre la laine sur le dos », promet Gilbert Fouilhé, secrétaire général FO de l’Hérault.

Venus d'ex-Languedoc-Roussillon mais aussi d'ex-Midi-Pyrénées (avec notamment une délégation toulousaine dans le cortège), les cheminots s'étaient donné rendez-vous dans la capitale héraultaise pour la dernière action sous bannière intersyndicale (CGT, Unsa, SUD, CFDT) menée dans le cadre du mouvement de grève perlée entamé il y a trois mois. Si l'Unsa et la CFDT ont annoncé qu'elles se retiraient, Sud et la CGT n'en ont pas fini avec la mobilisation. Ils ont d'ailleurs déjà appelé à la grève les 6 et 7 juillet.

« Bien que la loi ait été votée, elle n'est pour l'heure écrite qu'à 20%. Il reste encore 9 décrets et 6 ordonnances à rédiger. Le match n'est donc pas terminé. On veut que Macron sente l'épine qu'il a dans le pied,  car il en a une  », image Alexis Palot, secrétaire général de la CGT cheminots de Montpellier.

Si les cheminots formaient le gros des troupes, des salariés du public et du privé ainsi que des retraités sont venus étoffer le cortège dans le cadre de la mobilisation interprofessionnelle appelée, dans l'Hérault et le Gard par la CGT et FO, rejoints par la FSU ainsi que Solidaires dans l'Hérault. Le secteur de la santé était notamment représenté ainsi que celui de l'énergie, alors que le mouvement de grève entamé depuis deux mois chez Enedis et GRDF est en train de s'amplifier.

La Marseillaise, le 29 juin 2018

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