Fédération des Pyrénées-Orientales

Que de monde ! Donner un chiffre ne dira pas combien la fête fut belle. D’ailleurs Einstein ne disait-il pas que « ce qui compte ne peut pas être compté » ?

Conviviale, colorée, joyeuse, la fête a rassemblé durant deux jours des milliers de participants. Pour certains ce fut une découverte, pour d’autres c’était une tradition estivale. Mais jeunes ou moins jeunes, seul ou en famille, avec ou sans les enfants, ils ont parcouru les allées de ce village éphémère, fruit du travail bénévole de dizaines de militants.

Ils ont chanté, vibré, dansé, sauté devant les scènes où se sont produits artistes confirmés comme Tiken Jah Fakoly ou Sergent Garcia, et groupes locaux, des Madeleines à Zompa Family. Ils ont pu aussi découvrir l’étendue artistique des Dakh Daughters.

Mais la soif de comprendre, la réflexion, le désir de résister savent aussi se marier avec le plaisir. Donc ce fut aussi une fête sérieuse, réfléchie, où l’on s’est regroupé pour discuter de la situation des migrants ou de celle des Palestiniens, où l’on a débattu de l’avenir de l’Europe ou des aspirations de la jeunesse en Catalogne, où l’on a échangé avec les cheminots en lutte.

Outre un moment festif, la fête fut donc aussi le rendez-vous de tous ceux qui combattent le libéralisme macronien, le rendez-vous de tous ceux qui refusent la casse des conquêtes sociales, l’amoindrissement de la démocratie, le vertigineux approfondissement des inégalités. Elle a montré que, avec des degrés d’engagement plus ou moins affirmés, nous sommes des milliers dans ce département à dire notre colère, notre soif de justice et de solidarité.

En fait, cette fête fut à l’image de la société que les communistes veulent construire. Une société plus juste, plus solidaire, plus fraternelle, plus respectueuse de la planète et de l’humain, un monde où la finance ne règne plus sans partage, où chacune, chacun peut vivre de son travail.

Cette fête a prouvé que nous sommes nombreux à vouloir investir l’avenir.