Lundi, le président de la République a, pour la seconde fois en un an, convoqué le Parlement en Congrès, au Château de Versailles.
Plus qu'un symbole, il s'agit d'une alerte pour la démocratie car il s agit d installer plus durement à chaque étape le caractère monarchique et autoritaire du régime présidentiel. Et de le faire au service d une politique au seul service des plus riches, la réforme de la Constitution et des institutions est lourde de dangers à cet égard. Nous ne pouvons laisser faire.
Symbole contre symbole, les parlementaires communistes ont choisi, avant ce cérémonial royal, de réaffirmer solennellement leur indéfectible attachement à la République et à la souveraineté populaire qui la fonde. Nous étions donc, député·e·s, sénateurs et sénatrices de nos deux groupes devant la salle du Jeu de Paume à quelques encablures du château, là où tout a commencé avec trois cents députés du Tiers État le 20 juin 1789.
C’est à ce serment que nous sommes fidèles en ces temps où tout appelle la démocratie, et où elle est pourtant tant combattue, tant menacée ici même, comme en Europe et dans le monde.
Nous avons donc lancé une campagne de pétitions exigeant la consultation du peuple français par référendum sur ce changement institutionnel majeur.
—> Signez et diffusez très largement la pétition que les groupes parlementaires CRCE et GDR viennent d'initier pour exiger un vrai débat public et transparent, sur la réforme des institutions qu'engage Macron. Les Français·e·s doivent être saisi·e· de la gravité de ses projets. Les français·e·s doivent être saisi·e·s de la gravité de ses projets.
Emmanuel Macron, Président des riches, agit de plus en plus comme un monarque méprisant le peuple.
Aujourd'hui, il veut imposer au Parlement, sans consultation des citoyen.nes, une révision profondément dangereuse de la Constitution et des institutions de la République. Ce projet vise à concentrer encore plus les pouvoirs, à en éloigner les citoyens, à réduire le rôle des communes, du Parlement et le pluralisme de sa composition, à expurger notamment de la Constitution le terme de « sécurité sociale ».
Nous, citoyen·nes et élu·es de la République française, dénonçons ce projet et la méthode qui consiste à le faire adopter sans débat public dans le pays, sans consulter nos concitoyen.nes, alors qu’il s’agit d’un bouleversement majeur de nos institutions et de la Constitution.
Nous voulons une autre réforme de la Constitution, un processus démocratique constituant pour une nouvelle République, pour des droits nouveaux dans toute la société et à l'entreprise.
Nous exigeons que ce projet soit soumis aux citoyens. Nous exigeons une consultation par référendum de notre peuple à l’issue du débat parlementaire, comme le permet l’article 89 de la Constitution.
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