Notre fédération a connu un renforcement, de nouvelles têtes nous rejoignent, nous nous formons mutuellement, nous avançons ensemble. Notre activité n'a pas connu d'arrêt, même si elle a connu des périodes d'affaiblissement. Il faut souligner aussi que nous travaillons de manière toujours plus rapprochée avec le PCF 66, nous entretenons des rapports mutuels d'estime et de confiance.
Pour ce qui est de notre activité militante personnelle, nous avons beaucoup travaillé sur les questions internationales à propos de la Catalogne. Nous avons entretenus des échanges avec la EINA et les étudiants pour la République ; nous sommes allés à Barcelone à 2 reprises les rencontrés et ils ont envoyé une délégation à la fête du TC pour intervenir dans notre débat. Nous avons également fait avancer ces questions au niveau national en écrivant des articles dans notre journal Avant-garde. Nous étions présents a la Diada, une impressionnante manifestation. Des échanges se profilent avec les JC Catalans qu'on a rencontré au congrès. Assurément, lutter pour ces questions enrichit notre formation politique, nous amène au cœur du sujet, nous permet de palper des victoires internationales concrètes. Nous sommes dans notre ADN pour l'autodétermination des peuples. Voir se réaliser un peuple qui l'appelle est nécessairement d'un grand intérêt politique. Nous poursuivrons dans cette voie.
Je voudrais aussi attirer votre attention sur l'importance des moments fraternels que nous passons ensemble. Fête du TC, fête de l'humanité, sont d'une importance capitale pour nous communistes. Ils constituent des cocons d'aspirations révolutionnaires dans un monde profondément réactionnaire. Il nous faut continuer à rendre nos fêtes plus belles, à soutenir nos journaux, à faire vivre notre parole alternative et indépendante.
Le contexte des gilets jaunes et du mouvement social en général, dans lequel nous n'avons jamais cessé d'être peut devenir un puissant vecteur révolutionnaire. J'ai confiance en notre capacité à participer, sans récupérations aucunes, à ce grand mouvement. De toute façon, je suis convaincue que notre parti a toujours été un outil, notre outil, celui des exploité-e-s, et non une fin en soi. C'est notre identité, c'est pour cette raison que nous sommes en constant mouvement, et que nous nous adaptons à l'état actuel des choses ; les cadres que nous avons ne doivent pas empêcher les nécessaires changements d'arriver. Sinon, nous ne pourrions plus nous prétendre marxistes, communistes.
Ce contexte que nous connaissons aujourd'hui, l'état actuel des choses dont je parle, c'est un ras le bol général contre ceux qui prennent tout à partir de la force de ceux et celles qui n'ont rien. Il faut parvenir dans nos analyses à faire prendre conscience -comme nous avons pris conscience nous même en entrant ici- que ceux et celles qui n'ont rien ne sont pas ceux et celles qui ne sont rien, comme on a pu vouloir leur faire croire. C'est par la mobilisation, par la remise en question, par la solidarité entre nous camarades et entre nos confrères et consœurs de classe que nous parviendrons à quelque chose. Tout dépend de notre coordination, de notre cohérence.
Pour nous, JC des PO, nos perspectives militantes porteront sur plusieurs points : ne pas cesser de mobiliser les jeunes. Nous devons d'ailleurs rencontrer des lycéens demain pour les aider à organiser la lutte auprès des leurs. Continuer et développer la campagne sur la gratuité des transports, conjointement avec le PCF, puisque cette question est à la croisée de nombreux enjeux politiques : meilleure égalité, liberté de se déplacer, meilleure qualité de vie et de l'air, développement du centre ville, moins de malades et de morts à cause de la pollution, une ville plus propre et plus vivante… Notre lutte contre les violences sexistes « dedans et dehors » est aussi au cœur de notre activité, et depuis plus d'un an déjà avec le mouvement de libération de la parole autour de #Metoo et #Balancetonporc. Vous n'êtes pas sans ignorer que ce sujet cristallise de nombreuses crispations et colères pour les femmes et dans notre mouvement. Nous ne lâcherons rien, surtout sur cette lutte, comme sur toutes les autres, tant que nous n'aurons pas atteint la société d'émancipation à laquelle l'humanité aspire.
Nous avons à mener un travail sur notre renouvellement aussi, dans le 66. Parce que je pars un an en Inde. Mais je reviendrai toujours plus déterminée que jamais, forte de l'apprentissage de nos camarades indiens, qui connaissent une situation révolutionnaire très intéressante.
Je finirai de manière classique : vive le PCF, vive le MJCF, vive l'UEC !
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