À Monsieur Nicolas Manduro, Président de la République Bolivarienne du Venezuela.
Monsieur le Président,
Depuis plus d'un demi siècle, France Cuba est aux côtés de la Révolution Cubaine. Parce que c'est une cause juste et noble que de se battre pour la dignité et la souveraineté de sa Patrie et de son Peuple, et d'être prêt à tout sacrifier pour ce Peuple et cette Patrie.
Ce sont ces principes que nous reconnaissons dans la Révolution Bolivarienne.
Vous Nicolas Manduro, Président démocratiquement élu par le venézuéla, vous défendez ces mêmes valeurs et ces mêmes principes. C'est la tâche ô combien difficile à laquelle vous vous consacrez depuis la disparition tragique de Hugo Chavez, dont nous gardons au cœur la mémoire. Vous avez, face à vous, les mêmes ennemis que lui (*), rendu encore plus dangereux et impitoyable par le soutien scandaleux des USA et celui à peine plus discret de l'UE. Ces gens-là, qui oublient leurs devoirs envers leur Patrie et leurs frères vénézuelien sont des renégats égoïstes que la soif du pouvoir rend insensibles aux malheurs qu'ils provoquent dans leur propre Patrie.
Eux, l'Histoire les jugera et les condamnera.
Nous savons ce que vous et le Venezuela êtes en train d'affronter, la violence, les pénuries, la désespoir pour ceux dont les proches ont été victimes de la violence aveugle. Vous êtes en première ligne, et l'attentat qui vous a visé il y a quelques mois en est la preuve. Nous voulons vous dire que vous vous n'êtes pas seul. Nous sommes avec vous, nous et tous ceux qui se déclarent solidaires du Venezuela et de son président et qui croient en un futur meilleur. Et c'est parce que nous nous déclarons vos amis et vos frères de lutte que nous sommes encore plus indignés et honteux de l'attitude du Président français, Emmanuel Macron, qui prétend vous imposer de nouvelles élections, lui qui, en ce moment même, est si fortement contesté dans son propre pays! C'est là une volonté d'ingérence impardonnable. Mais Macron n'est pas la France, ne lui en déplaise, et nombreux sont les Français qui, comme nous, condamnent cette arrogance stupide.
Companero Nicolas Manduro, nous sommes avec vous. Avec toute notre amitié solidaire, fraternelle et sans faille.
Venceremo(*) Il y a 20 ans, À l'université de Belgrade, était arrivé un jeune étudiant vénézuélien avec plein d'argent, il y organisa la « révolution colorée » d'Otpor contre Milosovic. Après quelques mois, il rentra chez lui en qualité d'agent de la CIA. Il s'appelait « Juan Gaîdo ».
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