Démocratie. Ce sont les rapports de force qui forgent et construisent la démocratie.
Qu’est-ce que la démocratie ? Ce pouvoir du peuple par le peuple souverain ? Pour interroger sa fragilité manifeste, il est essentiel d’en connaître l’histoire. Pour la revivifier, il est nécessaire de mesurer ce qui y fait obstacle.
En France, les institutions sont corsetées par une constitution, celle de la Ve République, voulue par le général de Gaulle en 1958 et où l’expression populaire est balisée par l’élection du président de la République au suffrage universel. Ce faux nez démocratique impose et conditionne toute la vie politique. Qui dirait pourtant que la France n’est pas une démocratie ?
Lutte des classes
Lorsqu’en Amérique latine, un président d’origine modeste et indienne est victime d’un coup d’État, comme c’est le cas pour Evo Morales, nous avons affaire à l’expression violente de la lutte des classes. La même qui a conduit à l’assassinat du président Allende au Chili et à l’embastillement de Lula au Brésil.
Lorsque la clique à la tête de l’Algérie, refuse de lâcher le pouvoir ou lorsqu’en Turquie, Erdogan emprisonne les opposants, c’est aussi une lutte acharnée entre ceux qui usurpent les richesses et des citoyens privés de leurs droits.
En France, les Gilets jaunes viennent de fêter le 1er anniversaire de leur lutte. Ils ont toujours la même détermination celle de se battre contre l’augmentation incessante du coût de la vie, des inégalités et pour avoir le droit à la parole.
Si les peuples poussent tant de cris en ce début du XXIe siècle, c’est qu’ils aspirent à prendre leur destin en main et se gouverner. N’est-ce pas cela, la meilleure définition de la démocratie ?
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