Un mois de lutte. Partout le mouvement social pour le retrait du projet de réforme des retraites est regardé avec espoir. Des soutiens viennent de toute la Méditerranée et au-delà.
Du Portugal. « Nous sommes à vos côtés quand vous proposez une autre répartition des richesses. » CGTP-IN.
« La même lutte est menée au Portugal. Une confrontation nécessaire qui s’oppose à l’Europe des entreprises et ouvre la voie à une Europe si nécessaire des travailleurs. » Joao Ferreira, député européen du PCP.
De l’Espagne. « La défense des retraites est une question prioritaire pour nos organisations syndicales. Le report de l’âge de départ à la retraite est une décision agressive et inutile. Il existe des mécanismes bien moins drastiques pour faire face au vieillissement de la population. » Commissions ouvrières, CCOO.
« Les gens en ont assez de l’exploitation et de l’injustice et savent qu’avec la volonté et la lutte, il existe une alternative ». Manuel Pineda, député européen d’Izquierda unida, responsable international du PCE.
De l’Italie. « La CGIL est à votre côté car votre bataille concerne les travailleurs de toute l’Europe » Maurizio Landini, CGIL.
Du Maroc. « Les travailleurs marocains sont aux côtés des travailleurs français pour la sauvegarde de leurs acquis en matière de retraite » El Miloudi el Mokharek, UMT.
De l’Algérie. « La CGCATA exprime tout son soutien et sa solidarité aux travailleurs français de toute catégorie et à la grève interprofessionnelle contre les retraites. » Malaoui Rachid, CGATA.
De la Tunisie. « Une nouvelle fois nous partageons votre analyse quant à l’effet désastreux de cette réforme sur les travailleurs et sur leurs droits sociaux. Je tiens à vous faire part du soutien inconditionnel de l’UGTT à votre grève, attestant des relations fraternelles entre nos deux organisations qui mènent des combats comparables en faveur des principes de la justice sociale, du droit syndical et de la promotion des valeurs du travail décent. » Noureddine Tabboubo, secrétaire général de l’UGTT.
De Grèce. « Les travailleurs grecs qui ont connu l’austérité et vivent de nouveau, sous le régime de Kyriakos Mitsotakis, le cauchemar de perdre leurs droits au travail et à la protection sociale sont solidaires du peuple français ». Dimitrios Papadimoulis, chef de la délégation Syriza au Parlement européen.
« En Grèce, nous avons subi, nous aussi, des réformes réactionnaires du système des retraites. Nous sommes conscients des problèmes causés par le recul du départ à la retraite et la baisse des pensions. » Syndicat des transports du métro d’Athènes.
De Turquie. « Les conséquences négatives de la réforme des retraites en Turquie sont de plus en plus senties chaque jour passé. Le droit à une pension digne est devenu l’une des préoccupations primordiales des syndicats en Turquie. Des centaines de milliers de travailleurs et de retraités en Turquie suivent de près la lutte inspirante des travailleurs en France. Votre lutte est contre les gouvernements avides de tous les pays. Votre lutte est pour tous ceux qui gagnent leur vie ! ». Cafer Konca, DISK.
« La grève est un outil fondamental dans la défense des droits sociaux et syndicaux des travailleurs. Soyez assurés que nous sommes à vos côtés dans cette lutte ». Ramazan Gürbüz, KESK.
« On amène ici la solidarité de 100 millions de travailleurs.ses affiliés de la FSM de 130 pays dans tous les coins de la planète. Vous n’êtes pas seuls. » Georges Mavrikos, secrétaire général de la FSM.
Du Liban. « Nous sommes engagés dans la même lutte pour un meilleur avenir pour les jeunes et les travailleurs. » Castro Abdallah, FENASOL.
La France de la Résistance
Le soutien qu’ils apportent aux grévistes français ne relève pas de la simple solidarité internationale. Il révèle l’enjeu de cette lutte fondamentale. En réalité, il ne s’agit pas de défendre seulement le système de retraites français. Tous les regards sont tournés vers notre pays car pour les peuples de Méditerranée, le bras de fer que le mouvement social a engagé avec le gouvernement est une bataille contre le néolibéralisme qui impose partout ses recettes mortifères.
Le modèle social français, issu des conquêtes ouvrières et du programme du Conseil National de la Résistance est regardé comme l’un des plus avancés de la planète. La sécurité sociale française et son principe fondateur révolutionnaire : « De chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins », sont enviés par bien des salariés.
Ils sont en cela des biens communs de l’humanité, des objectifs universels réalisés en France. Ce pays connu et admiré pour sa grande révolution, pour la Commune et le Front populaire, peut-il porter un coup majeur à la machinerie qui enserre les peuples depuis l’avènement de l’ère Thatcher ?
C’est en tout cas ce qu’espèrent tous les responsables politiques, syndicaux, tous les militants progressistes qui adressent leur solidarité au mouvement de grève français.
Que de lumière dans cette nuit néolibérale !!!
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