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CommunisteS n°815


"L'avenir de la filière automobile française passe d'abord par le maintien de tous ses sites dont MCA Maubeuge, Renault Flins, Choisy, Dieppe et Caudan. Les 5 milliards d’aides publiques attribuées à Renault doivent être conditionnés au maintien de ces sites et à 0 suppression d’emplois."

Fabien Roussel

ACTUALITÉ

Relancer la filière automobile, c’est d'abord maintenir les sites existants et actuellement menacés!

La production de véhicules électriques mobilise beaucoup moins de salarié·es. Le plan pour la filière automobile présenté par Macron, en se fixant l’objectif de produire un million de véhicules propres supplémentaires d’ici 5 ans, constitue un engagement important mais il ne doit pas conduire à liquider la production de véhicules thermiques en France.

Au contraire, relancer la filière automobile c’est aussi rapatrier en France la production des Dacia, Clio et autres citadines que nos concitoyen·ne·s affectionnent particulièrement et qui sont actuellement produites à l’étranger.

Les français·es veulent aussi pouvoir acheter des véhicules propres, mais accessibles à leur porte monnaie. Nous voulons des voitures propres, peu chères et populaires. Les primes c’est bien, augmenter les salaires et le pouvoir d’achat c’est incontournable !

Enfin, ne mettons pas tous nos œufs dans le même panier. Continuons d’investir dans la recherche en matière de véhicules électriques hydrogènes mais aussi thermiques pour conserver les savoir-faire dans tous ces domaines.

Vous trouverez ICI le plan détaillé du PCF pour relancer l’industrie automobile française


La vidéo de la semaine


Journée nationale de la Résistance

27 mai 2020

Discours du secrétaire national du PCF



Le texte du discours de Fabien Roussel est aussi à lire ICI

 

Municipales


Quelques éléments sur le 2e tour des élections municipales


Après que le Conseil scientifique a rendu son avis, le gouvernement a décidé que le 2e tour des élections municipales aurait lieu le 28 juin, avec un dépôt des listes le 2 juin. Une clause de revoyure est prévue à quinze jours du scrutin. S’il n’y a pas de reprise de l’épidémie alors la campagne électorale officielle débutera à ce moment-là. Par ailleurs, le gouvernement a fait un appel à propositions auprès des partis et des associations d’élus, les invitant à une séance de travail avec le ministre de l’Intérieur le 27 mai. Le gouvernement se dit ouvert à toute proposition dans la limite où elle ne l’oblige pas à aller devant le Parlement pour modifier la loi électorale. Il a évoqué les pistes de propositions suivantes : circulaire électorale plus longue, facilité administrative pour les procurations, meilleurs accès des listes aux médias régionaux. Or le sénateur de droite Philippe Bas a déjà déposé une proposition de loi : augmenter d’une unité le nombre de procurations qu’un électeur peut porter.

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A l'initiative


27 mai : journée nationale de la Résistance La modernité du programme du CNR


Ce mois de mai 2020 marque le 75e anniversaire de la chute du nazisme. La fin de ce fléau unique dans l’histoire de l’humanité est d’abord due au courage de tous ces soldats des armées alliées : Royaume-Uni, États-Unis, Union soviétique… À celui de tous ces Français qui s’y sont engagés, mais aussi, nous ne saurions l’oublier, de tous ces hommes issus des colonies, notamment africaines, ces « hommes noirs tombés en Flandres Dans la neige de chez nous » que chantait Aragon en 1949, demandant aux esprits oublieux : « Qui pour parler à vos cendres Se met jamais à genoux » ? Aux côtés de ces armées régulières, la Résistance joua un rôle de premier plan : rôle militaire bien sûr, rôle politique aussi. Par les armes ou par les tracts, ces hommes et ces femmes, souvent jeunes, ont donné à voir une autre France que celle acclamée par Pétain et voulue par Hitler. Une France qui n’abdiquait pas l’ambition des Lumières et des révolutions.

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Le jour d'après


Après la crise sanitaire Comment éviter une explosion de la pauvreté ?


La crise sanitaire agit comme un révélateur de l’aggravation des inégalités et de la paupérisation de toute une partie de la population. Aux personnes à la rue, victimes de la fermeture des accueils de jour et des centres de distribution alimentaire à la mi-mars, s’est ajoutée une inquiétante paupérisation des ménages dans les quartiers populaires. L’explosion de la demande d’aide alimentaire de ces familles subissant la fermeture des cantines et une baisse des revenus d’activité souvent liée à des fins de contrats précaires ou d’activités informelles est le révélateur d’une crise sociale profonde. L’allongement des files d’attente aux distributions alimentaires dans le nord-est de Paris, à Marseille ou en Seine-Saint-Denis, avec l’émergence de nouveaux demandeurs (familles monoparentales, étudiants, classe moyenne paupérisée) est d’une violence inouïe. Comme les appels au 115 de personnes en situation de faim. Pour éviter une crise humanitaire, le gouvernement a mis en œuvre plusieurs mesures : la prolongation de la trêve hivernale jusqu’au 10 juillet, le versement d’aides financières ponctuelles aux familles et à certains jeunes, la mobilisation de 20 000 places d’accueil pour les sans-abri ou encore le renforcement du soutien aux associations d’aide alimentaire. Des décisions nécessaires face au risque de malnutrition et d’explosion sociale dans les quartiers. Mais ces mesures ponctuelles suffiront-elles à éviter une catastrophe sociale dans les mois à venir ?

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A l'initiative


Un plan d’urgence pour les associations sportives


La pratique régulière d’une activité physique et sportive est apparue comme un besoin essentiel pendant le confinement. Mais les associations ont fermé leur porte début mars et n’ont toujours pas repris leur activité alors que nous entrons dans la période habituellement animée par les tournois, fêtes des sports, forums des associations, riche en lien social et essentielle à la vie associative.

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MJCF


Les jeunes ne paieront pas la crise


La France et le monde connaissent une crise sanitaire sans précédent. Les mesures de confinement mises en place ont entraîné une diminution de la production et du commerce international, et par là même accéléré l’arrivée d’une crise économique. Cette baisse de la production n’est pas sans effets sociaux. Après l’annonce d’un “plan de restructuration” chez Airbus, c’est au tour de Renault d’annoncer la fermeture de certains de ses sites. Les plans de licenciements de ces grandes entreprises ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Derrière eux, ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui sont menacés. Si cette hausse du chômage va concerner toute la population, ce sont les jeunes qui risquent d’être parmi les plus touchés. En effet, ce sont eux qui occupent majoritairement les emplois les plus précaires. Ils sont déjà nombreux à avoir perdu leur emploi depuis le début du confinement, et cela risque de s’empirer. Avec la crise, les jeunes risquent de payer durement des années de casse du Code du travail. 

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Planète


La perspective d’un désastre au Maghreb et au Moyen-Orient


En dépit des faibles niveaux de contamination des populations par le Covid-19, les crises sanitaire et pétrolière qui se greffent sur les crises structurelles antérieures ouvrent pour les populations du Moyen-Orient et du Maghreb une période de grave instabilité sur le plan économique, social, politique mais aussi international.

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Vidéos récentes


Fabien Roussel sur un site Renault


Direct des Jours Heureux consacré à l'écologie. Nous avons le plaisir de recevoir Serge Morand, biologiste et égcologue, ainsi que Victor Burgard, de Youth for Climate.

 

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L'air du temps | Gérard Streiff


Le cercle des conformistes


Chaque année, en début d’été, le « cercle des économistes », qui regroupe la petite armée des gestionnaires bien-pensants, se réunit pour sa grand-messe libérale, à Aix-en-Provence, entre platanes et opéra. Cette année, crise oblige, cette légion de conformistes et de gourous de la « vie d’avant » se rabat début juillet sur Paris, à la Maison de la radio (merci au service public pour la salle !). Tous les « grands patrons » seront là (Valeo, Total, Orange, Société générale, Solvay, Axa, Moody’s, Airbus, Sanofi), épaulés par Bruno Le Maire, Christine Lagarde et l’inévitable Laurent Berger, toujours disponible pour ce genre de raout. Un raout pour quoi faire, au fait ? « Pour faire des propositions pour éviter une crise sociale », dit au Figaro Jean-Hervé Lorenzi, le chef du Cercle en question. Comme quoi la pétoche travaille les nantis et leurs amis.

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L'illustration | Chantal Montellier

 


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