Fédération des Pyrénées-Orientales

Élections américaine. Biden a été élu président au bout du suspense.

Cela met fin à la politique de division de Donald Trump. Celui qui n’arrêtait pas d'éructer sur les réseaux sociaux. Celui qui mettait en danger son peuple en ignorant la Covid. Celui qui se foutait royalement du réchauffement climatique.

Donald Trump voulait arrêter le dépouillement du scrutin pour se déclarer vainqueur. Maintenant, il crie au scandale et au trucage des élections. Il lance recours sur recours. Mais trop c'est trop, de plus en plus de ses amis républicains l'appelle à reconnaître sa défaite.

Un système électoral profondément antidémocratique

Dans la « plus grande démocratie du monde », les électeurs ne votent pas directement pour élire leur président. Les électeurs votent pour des « grands électeurs » dans chacun des 50 États. Le nombre de grands électeurs constitue une distorsion démocratique puisqu’il est la somme du nombre de députés et du nombre de sénateurs (deux sénateurs par État, quelle que soit la population : 600.000 dans le Wyoming, 40 millions en Californie). L’Amérique rurale républicaine est donc sur-représentée. C'est la raison pour laquelle George W. Bush est devenu président en 2000 avec un nombre d'électeur moindre que Al Gore. Sans le système du collège électoral, Donald Trump n’aurait pas été élu président en 2016, car il accusait un retard de trois millions sur Hillary Clinton.

Joe Biden a dépassé le seuil de 270 grands électeurs

S’il n’était question que de suffrage universel direct, le nom du vainqueur aurait été connu bien avant puisque l'avance de Joe Biden ne faisait que s'accroitre au fur et à mesure des dépouillements.

Le peuple démocrate et la jeunesse en particulier est sortie dans les rues pour fêter cette victoire.

Dès la connaissance de sa victoire, Joe Biden s'est dit se mettre immédiatement au travail autour de trois axes :

• Il se déclare le président de tous les américains et veut les réconcilier ;
• Il veut s'attaquer en priorité à la crise sanitaire ;
• Il veut immédiatement réintégrer les accords de Paris sur le climat que son adversaire avait balayé d'un revers de main.

Si tout n'est pas gagné, les peuples du monde peuvent aussi se féliciter d'avoir bouter hors du pouvoir ce président diviseur et xénophobe.

Dominique Gerbault