Le village du centre ville de Céret survit autant que faire se peut. Les cafés et restaurants qui faisaient son ouverture au monde et diffusaient un charme particulier attendent la fin du couvre feu. Tout le monde attend le 15 décembre avec impatience. Les consignes gouvernementales accompagnées de promesses de vaccins donnent un espoir de respiration… mais l'exercice est périlleux nous le savons. Promettre et ne pas pouvoir tenir, c'est ce que fait le gouvernement depuis mars, avec des mensonges grossiers suivis de rattrapages brouillons qui ont fatigué tout le monde dans un ronron de messes présidentielles qui, souvent, ont côtoyé le ridicule.
Entre l'État et le citoyen, le fossé s'est creusé. Alors soyons très prudents sur les annonces. Il aurait fallu que les mesures de protection soient gérées à partir du terrain pour se joindre au général. La pieuvre centralisée depuis… Louis XIV a pu être en son temps intéressante, quoi que.
C'est devenu un handicap et un nid de frustrations, politiques, sociales, culturelles dans laquelle, en plus, les questions de santé publique mettent en évidence les inégalités des traitements insoutenables.
D'ici le passage du Tour de France à Céret en juillet, il va en passer de l'eau sous le pont du Tech. En attendant, parce que le monde est un village et que nous en sommes tous un petit bout, chauffons nous au rythme de la solidarité humaine qui s'exprime partout en ce moment.
Yvon Huet
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