Fédération des Pyrénées-Orientales

L'élection présidentielle est un miroir aux alouettes fait pour que rien ne change jamais dans notre pays, et ça dure depuis 1958… 62 ans. Moins dur que les 40 ans de Franco en Espagne (soyons respectueux de ceux qui ont vraiment souffert des dictatures). Cela dit, nous sommes proche de la bascule, crise aigüe du capitalisme oblige.

Les communistes s'exprimeront clairement pendant cette période. Ils en décideront démocratiquement. Et ceux qui nous balancent le 2 % de Marie-George à chaque fois qu'on veut exprimer nos points de vue et qu'on veut débattre du contenu de l'alternative possible au capitalisme dans les conditions de notre pays, la France, doivent savoir que nous ne sommes pas à vendre, même avec des porte feuilles et des stylos billes.

Les citoyens ont été déçus après chaque élection présidentielle, parfois tout de suite, parfois au bout de deux ans.. et le train des affaires de la bourse n'a jamais été remis en cause par cette élection.

La seule chose qui puisse faire bouger les lignes, c'est la force du mouvement social, la volonté de ne plus se laisser berner par les belles paroles. Les élus qui veulent le changement doivent respecter ceux qui luttent et prennent de vrais risques aujourd'hui et pas l'inverse. La délégation de pouvoir et l'accompagnement des carrières aux plus offrants, ça suffit. Le PCF est un outil pour le monde du travail, pas une agence de voyage au pays des antichambres de la combine politicienne. Le PCF est pour l'union des forces de gauche à condition qu'elles ne soient pas inféodées une fois de plus à un aventurier de la course au trône.

Yvon Huet