Fédération des Pyrénées-Orientales

Les élections régionales et territoriales prévues en juin dans toute la France se préparent dans le contexte de la crise sanitaire, donc très mal. Pour les communistes, elles ont tendance à en rester à des discussions d'États majors qui ensuite sont répercutées aux adhérents qui doivent cocher la case indiquée pour faire avancer le calendrier des campagnes. C'est encore loin des objectifs de participation concrète de tous les communistes à l'élaboration de leur stratégie.

Le contenu ? Il est porté bien sûr par des projets sociaux et environnementaux ambitieux et le bilan des élus qui est souvent positif. Côté alliance, c'est plutôt à la carte, une partie de la gauche faisant comme à son habitude tout ce qu'elle peut pour minorer l'action positive des communistes partout où ils ont prouvé qu'ils font du bon boulot. Au-delà des rengaines pour savoir qui sont les bons et les méchants, les divisions tendent à démontrer que la reconquête des régions par la gauche ne sont pas gagnées d'avance, sans compter la possibilité de perdre celle qu'elle gère encore.

Dans ce contexte plutôt morose, l'intérêt des communistes, c'est d'être visibles et d'agir partout pour rassembler tout en mettant en avant leurs propositions inspirées de leur volonté non pas de gérer pour gérer mais de changer le cours des choses.Donc on ne baisse pas les bras mais on ne se voile pas la face non plus dans un contexte pour le moins mortifère où le pouvoir fait tout pour écraser le peu de démocratie qui reste encore à défendre dans le contexte d'une 5e République moribonde.

Une autre échéance se prépare, la présidentielle. Là aussi, plus que jamais, il faudra que les communistes soient visibles et ne se noient pas dans le jeu politicien des faiseurs de peurs en tous genres. Personne ne doit les réduire au silence sous le prétexte qu'il y aurait le feu au lac. Leur effacement donnerait à notre offre politique française une allure de lac martien, donc asséché.

Yvon Huet