Fédération des Pyrénées-Orientales

Les communistes continuent de travailler. Une visioconférence à 1.000. A part ça on n'est pas modernes ! A situation exceptionnelle moyens exceptionnels. Demain ne sera plus comme avant. Il se passe quelque chose au PCF. Beaucoup reste à faire pour que la confiance en soi revienne. Il ne sert à rien de radoter le passé. Les historiens feront leur boulot et nous en prendrons de la graine.

L'important c'est que le PCF se soit donné les moyens de ne pas imploser, de pratiquer une méthode démocratique adaptée aux circonstances, même s'il y a beaucoup à faire progresser, notamment là où on a été très affaiblis. L'important ce n'est pas d'avoir une marque de voiture politique à proposer avec caravane publicitaire mais de redonner le goût de la politique à ceux qui l'ont abandonnée, dans les associations, les syndicats, partout où l'engagement citoyen est nécessaire pour changer l'existant. La tâche est dure parce qu'à contre-courant des habitudes prises depuis très longtemps.

Être communiste, c'est avoir le courage de lutter contre les mauvaises habitudes. Nous ne sommes pas seuls heureusement. Il existe dans le mouvement social de multiples formes de résistances et de créativité. L'important, c'est d'être utile et reconnu comme tel à tous les niveaux, du village aux affaires de l'État en passant par le goût de vivre ensemble des moments forts pour que les choses bougent dans notre pays. Si on veut avoir de bons rapport avec le reste de la gauche, il faut que ce souffle prenne de l'ampleur. C'est ce que les communistes sont en train de construire en ce moment. Je ne ferai pas le compte rendu de la conférence nationale. Il se fait naturellement dans la foulée de la conférence. Pour moi, il y a 100 % de communistes et une majorité claire pour une option claire (66 % pour une candidature communiste et 78 % pour le mandat politique), ce qui ne doit jamais humilier les voix minoritaires qui questionnent et rendent compte de notre diversité.

C'est mieux que d'assister aux funérailles d'un prince de la couronne anglaise, qu'on se le dise !

Yvon Huet