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Sur les pas des maquisards du Canigó

Malgré des difficultés inerrantes à la pandémie, 22 jeunes et leurs 4 accompagnateurs d’Alenya, de Trouillas et de Banyuls-dels-Aspres ont participé au séjour, organisé à Vinça, du 27 au 29 juillet, par la Fédération des Œuvres Laïques avec l’aide de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance et du Mouvement de la Paix.

Le 27 juillet, installation au camping et baignade dans le lac. Puis, sous la houlette de l’historien Georges Sentis de l’ANACR et de Noelle Canadell  du Mouvement de la Paix, les 22 jeunes découvrirent :
la politique réactionnaire, antisémite et collaboratrice du gouvernement de Vichy ;

  • la dénonciation par tracts et journaux de cette politique par les premiers résistants ;
  • l’organisation de filières de passage tel le réseau Sainte Jeanne basé à Valmanya ;
  • les débuts de la lutte armée dans les villes ;
  • puis l’essor difficile des maquis créés pour héberger les jeunes ne voulant pas partir travailler en Allemagne ;
  • les combats qui ont permis la Libération malgré la répression allemande, dont la destruction du village de Valmanya les 1er et 2 août 1944.

Ne furent oubliés ni le prix payé par ces résistants (Louis Baco, Pierre Gipulo et Michel Touron de Vinça furent déportés) ni les idéaux qui les animaient :

  • la fraternité et donc le refus de tout racisme et de toute xénophobie,
  • la liberté d’expression ;
  • l’égalité juridique (le droit de vote des femmes) et sociale, la notion de bonheur commun étant au centre du programme élaboré par le Conseil National de la Résistance ;
  • à la paix entre états indépendants.

La journée du 28 juillet fut consacrée à une balade des plus sportive qui, sous la conduite de Jean-Pierre Castillo de l’ANACR, mena les jeunes et les adultes les accompagnants à découvrir :

  • les installations minières : chemin de fer à voie étroite aboutissant à la trémie, alimentée par un câble aérien, bâtiments de la mine de La Pinouse dont les murs portent encore la trace des balles qui tuèrent Julien Panchot, le chef du maquis FTPF Henri Barbusse ;
  • le mas des Cabanats, plaque tournante du réseau sainte Jeanne animé par l’instituteur René Horte et Abdon Casso ;
  • le musée municipal avec ses salles consacrées à l’industrie du fer et à la destruction du village de Valmanya le 2 août 1944.

Le 29 juillet, les jeunes, après s’être initiés à diverses techniques picturales dans cinq ateliers, s’attachèrent à restituer les impressions ressenties au cours des deux jours précédents. Leurs travaux seront exposés ultérieurement dans leurs communes d’origine, mais aussi Perpignan le 22 septembre prochain dans le cadre de la Journée mondiale de la Paix ainsi qu’à Valmanya, en 2022 lors d’une rétrospective des travaux réalisés, depuis 2017, au cours des séjours « Sur les pas des maquisards du Canigó ».

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Sur les pas des maquisards du Canigó

le 09 août 2021

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    44 Avenue de Prades 66000 Perpignan Tél: 04.68.35.63.64