Chères, chers camarades,
Je tiens à vous présenter tout d’abord mes excuses puisque j’en suis à l’origine pour raison personnelle, pour la modification de la date de cette assemblée générale dite de rentrée prévue initialement le 20 septembre.
Après la journée estivale, radieuse et joyeuse du onze juillet qui s’est déroulée sur notre terrain de la fête du T.C dont l’absence pour la deuxième année consécutive fait cruellement défaut, journée à laquelle bon nombre n’a pu être présent, nous voilà ensemble, soyons heureux de nous retrouver ce soir.
Soirée de retrouvailles sous le signe de la convivialité, de la fraternité et du partage. Parce qu’il faut bien l’admettre, la convivialité, la fraternité et le partage en visio-conférence, c’est compliqué !
Le partage, dans un premier lieu, de la satisfaction, de l’autosatisfaction du résultat des deux dernières élections qui ont permis le maintien de la région et du département à gauche défiant ainsi toutes les prédictions des instituts de sondage. Ces derniers sont à la botte de l’exécutif gouvernemental puisque six d’entre les plus grands ont emporté l’appel d’offre du service d’information gouvernemental.
Oui soyons fiers de la réélection de notre conseiller régional, Patrick Case ainsi que celle de nos conseillères et conseillers départementaux, Lola Beuze, Françoise Fiter, Nicolas Garcia qui au passage, excusez du peu, emporte la première vice-présidence du département et enfin, Rémi Lacapère, et puis l’élection représentant peut-être si ce n’est la plus belle victoire, la plus belle surprise, dans un canton qui ne nous était pas donné favorable et contre toute attente, celle de notre apparentée camarade, Françoise Chatard. Cette victoire est encore plus savoureuse en ne laissant aucun mandat au R.N. Oui ce sont des victoires dont il faut non seulement se réjouir, mais aussi se féliciter car elles ne sont pas le fruit du hasard. En effet, les communistes ont été sur le terrain et ont démontré qu’il est possible d’emporter par la présence et la pugnacité, des élections. Ainsi, nous avons la certitude que nos camarades feront vivre les idées, les valeurs et la politique communiste. Je ne peux compléter cette liste sans rappeler l’élection de la nouvelle maire de Cabestany, devenant la plus grande ville d’Occitanie à être dirigée par une femme communiste, j’ai nommé Édith Pugnet.
Au nom de toutes et tous les camarades, je nous félicite et remercie les élus de leur présence. Je crois que nous pouvons nous applaudir...
Permettez-moi d’aborder à cet instant une situation internationale dramatique.
Tout ça pour ça! Le 27 septembre 1996, a eu lieu la prise de Kaboul par les talibans. « Tout ça pour ça ! » pourrait être le titre d’un très mauvais film de ce qui se passe en Afghanistan. C’est l’exemple, si tenté que l’on puisse évoquer ce terme, tout du moins la marque d’une volonté de démonstration de puissances imposées à un pays à coup de milliards de dollars, d’interventions militaires au détriment des volontés démocratiques et pluralistes de quelques courants politiques Afghans. Nous dénonçons les exactions commises dans cet état terroriste et fasciste. Nous accusons le maintien de relations de la France avec ces pays alliés des talibans et de l’état islamique. Il subsiste de réels doutes sur les volontés de pays qui déclarent vouloir la paix en imposant une armée puissante et en vendant massivement des armes.
Marché international d’armement dans lequel la France s’illustre notamment quand ses sous-marins prennent l’eau.
Les États-Unis se proclament de vouloir faire le bien en imposant par les forces armées, la paix ici, alors que là, pardonnez-moi l’expression chère à Coluche, on aimerait bien qu’il nous la foute, comme à Cuba qui subit toujours l’embargo.
Il y a fort à craindre que le prochain genre de ce film soit celui de la guerre et pas de celle qui dure depuis déjà une vingtaine d’année mais bien plus liberticide et meurtrière.
Les tensions croissent entre deux pays du Maghreb voisins et dont les relations sont historiquement froides. Le Maroc et l’Algérie qui dans l’ascension au durcissement des rapports, vient tout juste de fermer son espace aérien aux vols de toute nature liés au Maroc.
Le Brésil dirigé par un fou d’extrême droite, serait-ce un pléonasme ? procédera à ces élections présidentielles en 2022. Comme en France, gageons que nos deux pays retrouvent une couleur de gauche, le rouge de préférence.
Pacifiste, le PCF soutiendra toujours tous les peuples opprimés sous les jougs des diktats religieux, machistes, militaires, oligarchiques, dictatoriaux, concentrationnaires ayons une pensée pour tous ces enfants, toutes ces femmes, tous ces peuples opprimés etc..
La pandémie :
Est-ce que la pandémie est derrière nous ? Sommes-nous à sa fin, ou à l’aube d’autres périodes semblables ? Tant de questions sont suspendues en attente d’hypothétiques réponses. Il demeure pour autant quelques constats dans ce marasme d’incertitudes. Le système capitaliste a montré toute sa vulnérabilité.
La gestion à la petite semaine du gouvernement, menant, sa barque, notre barque, au gré du vent, vent soufflé par des logiques économiques libérales, cumulant, des inepties souvent contradictoires participe à l’incompréhension, à la fracture sociale, à la division, aux désaccords et enfin à la colère.
Depuis 18 mois, le gouvernement et le patronat utilisent la crise sanitaire pour accélérer la remise en cause des acquis sociaux, du droit du travail et des libertés individuelles et collectives, provoquant un accroissement des inégalités et de l’exclusion sociale.
Ne soyons pas dupes face aux annonces dont la volonté n’a d’autre but que de nous faire croire à une situation heureuse comme celle du retour à la croissance.
Quelle croissance ? celle de l’augmentation de près de 40 % des dividendes versés aux actionnaires des multinationales ? celle de l’augmentation de près de 30% du patrimoine des plus riches ? des salaires des grands patrons, des aides fiscales profitant aux plus gros groupes agro-alimentaires ? ou alors, des mutuelles, du gaz, de l’électricité, des assurances, des produits alimentaires, des pâtes de plus de 50%, du carburant encore plus cher aujourd’hui de 50 centimes qu’avant le mouvement des gilets jaunes, et demain celle du papier hygiénique, celle du fossé social creusé par les inégalités etc…
Où est la logique des marchés financiers ?
Soyons rassurés, si l’on en croit ce dont nous abreuvent les médias, ce qui semblent nous préoccuper le plus étant la continuité de la conquête spatiale permettant au quidam, mais pas n’importe lequel, de faire 15 fois le tour de la terre en voyage touristique ou encore la somme astronomique, pour rester dans le thème, du transfert d’un joueur de foot fusse-t’il très doué.
Notre combat est bien celui de lutter contre toutes formes de précarité. Le fléau de notre siècle est le fruit de politiques successives ultralibérales, chaotiques aux ordres de l’oligarchie financière. En ce premier quart de siècle, toutes les catégories d’emploi de tous les domaines : de l’agriculture, au tourisme, de l’énergie à l’informatique, de tous les services publics, des artisans, des PME, des créateurs etc. sont aujourd’hui concernées. Des millions de travailleuses et travailleurs dont nous sommes le parti les représentant, ne pas l’oublier, sont en situation de précarité de part la baisse du pouvoir d’achat.
L’éradication du chômage n’est possible que par la réindustrialisation en mettant un terme à la délocalisation. Eu égard à ce que des camarades ont fait pour sauvegarder leurs emplois, la Belle Aude, Fralib et autres, le savoir-faire français n’est pas une utopie et ces salariés ont montré le chemin qu’une autre perspective est possible. La renationalisation des grandes sociétés comme EDF/GDF avec la création d’un pôle public de l’énergie est la seule alternative à l’augmentation du gaz et de l’électricité si on veut refuser cette habitude. Comment vont pouvoir se chauffer bon nombre de familles cet hiver ? 12 millions d’individus vivaient sous le seuil de précarité énergétique en 2020.
Rappelons-nous avant que l’on entende parler du « quoi qu’il en coûte » que les caisses étaient vides et qu’il fallait toutes et tous se serrer la ceinture, faire des efforts, « Le travailler plus pour gagner plus » s’est transformé en travailler plus pour vivre moins, moins bien, moins longtemps. Et voilà que tout à coup, les richesses affluent, que ce gouvernement ouvre les robinets de veille d’élection. On nous a donc caché un trésor. Nous ne pouvons accepter de faire croire aux générations futures qu’elles naissent avec une dette colossale, abyssale, alors que les plus grandes fortunes de France ont vu la valeur de leurs patrimoines passée de 570 en 2017 à 1000 milliards d’euros en 2021. Les richesses doivent être prises là où elles sont. Comme celles des évasions fiscales, celles des GAFAM qui se soustraient à la fiscalité française tout en exploitant et les salariés et nos productions et qui plus est sur le territoire. C’est ce système capitaliste prédateur qui est responsable de ce creuset social. Ce capitalisme qui n’a de cesse de permettre des accords de libre échange pour délocaliser nos industries fait fi des urgences climatiques et écologiques. L’état français, valet de ces exploiteurs sans vergogne, n’a-t-il pas été condamné pour irrespect et non application de l’accord de Paris ? Si l’écologie est l’affaire de chacune, chacun, c’est surtout et en premier le capitalisme et son mode de production qui est le premier responsable de la désertification et du dérèglement climatique. Le capitalisme, c’est la déforestation, c’est la transformation d’une terre fertile en une terre aride.
La santé :
Arrivée en tête des préoccupations des Français, avec un taux de 83 %, la santé est le bien le plus précieux et le constat vertueux que celle-ci ne peut être que publique puisqu’elle est garante de l’équité. En l’absence de celle-ci, c’est l’inégalité de traitement qui s’installe avec un accès aux soins aux plus riches. Comment la population ne pourrait-elle être que plus défiante aux regards des différentes prises de paroles dénuées de crédibilité ? Un jour, on réprimande le port du masque, puis on confine, le lendemain, on instaure un couvre-feu, on oblige au port du masque et puis on durcit avec un passe dit sanitaire pour tendre vers de multiples divisions de la population entre les vaccinés, les anti-vax, les ports du masques, les anti masques, les passes, et les anti passes…
Il faut recréer des lits là où ils ont été supprimés pour des raisons souvent opaques de rentabilité alors que la démonstration a été faite que la santé, notre santé ne se joue pas sur le terrain du profit. Et ça n’est pas avec la prime de 100 € accordée à celles et ceux qui ont tenu le pays à bout de bras dans les premiers mois de la pandémie, qui ont travaillé sans masque, sans blouse, sans protection dès la 1ère vague, à ces oubliés du Ségur et délaissés pendant ce quinquennat que la pénurie va être comblée.
Il ne s’agit pas là d’engager un débat sur la vaccination mais il faut rappeler la position du PCF sur, ne serait-ce que la protection des vaccins. Oui, il faut lever les brevets des vaccins et réintroduire la production en France, en Europe, des vaccins publics. Ainsi, les industries pharmaceutiques ne pourraient gagner 40 milliards d’euros sur le dos de la pandémie. Si la défiance d’une frange de la population existe, c’est parce qu’elle est là encore la résultante de choix brutaux, autoritaires et contradictoires du gouvernement. Car rappelons que la vaccination est obligatoire dans certaines professions pour pouvoir exercer. N’oublions pas que le vaccin est le graal de la recherche et alors qu’il est décrié et/ou catégoriquement refusé, il fut considéré comme un progrès absolu. C’est figé dans l’ADN du PCF de faire confiance et de croire à la science, à la médecine, aux progrès. Pensons à ces continents où les carences de vaccin font cruellement défaut.
Soyons donc aussi vigilant à la prolifération, à la vitesse de la lumière, des virus sociaux et numériques qui peuvent s’avérer tout aussi dangereuse.
La jeunesse et L’éducation :
Placé en deuxième position à 73 % de l’opinion publique arrive l’éducation. Celle-ci est indissociable de la jeunesse.
La crise sanitaire a touché violemment notre jeunesse et s’il y a une partie de la population avec laquelle nous devons avoir le plus d’attention, c’est bien celle de l’avenir, de notre avenir, la jeunesse. Cette jeunesse délaissée qui ne demande qu’à vivre se retrouve à devoir survivre. Un sondage IFOP paru dans l’huma dimanche annonce que 38% des 24-35 ans ont eu recours à un organisme humanitaire. Une progression de 50 % des 18-29 ans sont en situation de pauvreté. Un autre chiffre glace le sang, 45 % des jeunes sont éco-anxieux.
Un sujet qui peut faire débat au sein de notre parti est celui de l’annonce d’une proposition d’un pacte jeunesse dans lequel est incluse l’augmentation du temps scolaire. La préoccupation est de donner plus de temps d’enseignement à nos enfants sans augmentation du temps de travail des enseignants. Conscient d’un flottement dans l’enseignement lors de ces deux dernières années, les enfants, les jeunes eux même sont en demande d’enseignement dans l’espoir de rattraper si possible le temps perdu.
S’occuper de notre jeunesse ne consiste pas uniquement à renforcer le rang des forces de l’ordre. Il est grand temps de revenir aux fondements du front populaire dont nous sommes les héritiers et qu’il nous faut actualiser. Favoriser l’épanouissement culturel, ludique et sportif de l’ensemble des jeunes sans distinction de niveau social. Recréer des emplois d’accompagnement, d’éducation, d’enseignement de nos jeunes. Quid des gymnases, des stades, des cinémas, des centres culturels et autres structures émancipatrices qui permettent de ne pas laisser livrer à elle-même cette jeunesse dans la cité, dans les quartiers, à la ville comme à la campagne.
La sécurité :
L’annonce de Macron lors du Beauvau de la sécurité n’est que sous le sceau de la promesse électorale. Il n’est nullement remis en cause la politique ultra sécuritaire et réactionnaire, dont il fait écho d’un excellent bilan, effaçant au passage les violences policières. L’augmentation, après les élections présidentielles de 2022, de 1,5 milliards d’€ du budget du ministère de l’intérieur pour renforcer la sécurité n’est autre qu’un aveu d’incompétence de la gestion des situations d’insécurité qui sont majoritairement d’origines sociologiques. Abreuver les forces de l’ordre, c’est crédibiliser le modèle de trafic, c’est contourner la réalité du terrain et ça ne peut être qu’une solution placebo à court terme permettant l’accroissement des inégalités comme les contrôles au faciès.
Une fois de plus, le gouvernement ne s’attaque pas au cœur des problèmes, à ce qui conduit une partie de la population et surtout de notre jeunesse à commettre et à vivre de leurs exactions.
Les mobilisations :
Les temps sont à la riposte, aux refus et aux rejets de cette politique de classes qui effondre le pouvoir d’achat des français et qui exclue les plus démunis de plus en plus nombreux.
À l’aube du jour où le gouvernement s’apprête à faire voter le plan de financement de la sécurité sociale, le 1er octobre sera l’occasion d’exiger une augmentation des pensions de retraite.
Face à l’augmentation de l’énergie, du gaz, du carburant, aux difficultés de rentrées scolaires et estudiantines se traduisant par un véritable casse-tête, à la progression du taux de chômage de la population active et notamment des jeunes, au projet de réduction des allocations chômage, à la réforme des retraites, les mobilisations à venir doivent être déterminantes. En musclant le rapport de force auprès des syndicats, les mobilisations doivent permettre l’exigence :
C’est pourquoi dans cet agenda de rentrée, en lien avec les luttes, le PCF a décidé d’une semaine d’initiatives pour l’emploi du 9 au 16 Octobre qui aboutira à un grand rassemblement national comme il y a longtemps qu’il n’y en a pas eu le 20 novembre à PARIS. Vous recevrez ces jours prochains des propositions d’actions.
Les bons moments :
Comme autres moments probants de cette année écoulée, il y a pour autant des temps de richesse fraternelle conséquents. L’impasse ne peut être faite sur les temps important qui ont eu lieu. J’évoque en premier lieu car c’était hier, la tenue de cette magnifique fête de l’humanité, pari audacieux couronné de succès. Qu’il faisait bon y être, bon y vivre, bon y échanger, chanter, danser, manger, débattre, partager, boire un petit ou un gros peu, y revoir les amis.es, les frères et sœurs, les camarades, la famille pas vu depuis si longtemps, trop longtemps. Tout cela n’est possible qu’une fois dans l’année, en temps ordinaire, dans un seul et unique endroit, La fête de l’humanité. Certes, la décision tardive, les conditions incertaines, le coût, la logistique nous ont convaincu à ne pas y installer notre stand. Ce n’est que partie remise, et je suis certain que le millésime 2022 sera exceptionnel ainsi que la prochaine fête du T.C. Elle est aussi un acte de soutien par le biais des bons du même nom à l’un des derniers organes de presses libres presque uniques au monde. Le journal de l’humanité est un trésor national qui nous a été transmis et que nous devons coûte que coûte faire perdurer. Si les lignes éditoriales diffèrent quelquefois des idées de tel ou tel communiste, si elles entrechoquent telle ou telle position, elles n’ont pour but que de nourrir notre réflexion. Le journal de l’humanité est l’âme du Parti Communiste Français comme le T.C traduit celle de la fédération du PCF des P.O. et profitons de cet instant pour remercier chaleureusement l’ensemble des acteurs participant activement à la qualité de notre journal. Saluons ces excellentes initiatives comme celle de l’amicale des vétérans de commémorer la mémoire de Galdric Verdaguer à Boulternerre ainsi que celle d’éditer par le travailleur catalan, un tirage épuisé de cet excellent numéro spécial sur la Commune.
La caravane des jours heureux :
Les moments d’échanges avec la population ont été très intéressants. La première étape de Canet a mis un peu de temps à se mettre en place mais il faut saluer les 5 adhésions lors de son passage à Collioure. La présence des jeunes autour de la caravane ces trois jours et qui ont envahi le marché d’Elne a été beaucoup appréciée. Merci à elles, à eux et aux camarades qui ont contribué à ce vif succès.
L’université d’été :
Ce fut là aussi un moment d’échanges productifs, avec des ateliers tous très soutenus et des interventions de hautes volées.
Le premier août :
Soulignons également l’accueil chaleureux et différent des années précédentes de cette initiative de distribution du tract lors du premier août.
La période électorale :
Comment, lors de cette rentrée dont il y a tant à dire, ne pas évoquer la période dans laquelle nous devons nous apprêter d’ores et déjà à rentrer.
C’est une période aux enjeux cruciaux mais différents dans laquelle nous devons entrer vite puisque tout va très vite.
Ces deux élections revêtent un caractère nouveau jamais atteint dans l’histoire de la cinquième république.
Si le mécanisme des élections présidentielles et j’évoque bien là, le mode de scrutin, ne nous est pas forcément favorable à tel point qu’il n’est pas représentatif de la majorité de l’opinion publique, les élections législatives sont quant à elles, le lien entre une politique locale, de terrain tout en ayant une représentation nationale avec ce handicap, désormais connu, qu’elle soit placée après la présidentielle et donc censée amplifier le résultat. Handicap que nous pouvons transformer en avantage.
Notre bataille est celle des idées progressistes, écologiques, et citoyennes que nous défendons et que nous pouvons porter au plus haut des strates de l’exécutif.
Loin de moi la volonté ni l’idée d’évoquer d’autres forces politiques qui d’ailleurs pour la plupart ne sont que des mouvements éphémères et qui par hasard naissent au moment des élections. Mais je ne peux m’empêcher d’évoquer le R.N qui propose dans son programme de supprimer la taxe audiovisuelle en privatisant l’accès aux médias télévisuels sous prétexte d’économie pour les ménages. Sont-ce ces mêmes ménages qui adhèrent à ces groupes privés : Canal plus, Netflix, Amazon pour avoir accès à plus de films etc. ?
Comment ne pas réagir à l’annonce de celles et ceux qu’il faut identifier comme étant des capitalistes verts qui veulent augmenter encore et encore le coût du carburant, alors qu’il devient de plus en plus difficile de faire un plein, afin de contraindre la population à se convertir au tout électrique. Mais comment est produite cette électricité ? Quid de l’empreinte carbone quand il faut parcourir près de 250 000 km avec un véhicule électrique avant de réduire son empreinte à celle d’un véhicule diesel ?
Et puis quoi penser de la promesse électorale d’une candidate socialiste d’accroître l’offre de transport ferroviaire que les présidents de la république de droite et socialiste se sont acharnés à démanteler sous la pression des lobbys routiers et pétroliers. Ceux-là même qui ont contribué à la casse du transport ferroviaire du fret. Contre toute logique écologique, économique, on ferme le Perpignan/Rungis et puis on le ré-ouvre peut-être.
À l’image du résultat des quatre dernières élections : sénatoriales, municipales, régionales et départementales, nous avons à nouveau chers.es camarades, le devoir de redonner des couleurs au Parti Communiste Français. Nous devons y croire car les résultats des élections, particulièrement dans notre département ont ouvert le champ des possibles.
Si ces deux élections sont bien distinctes, elles ne peuvent être dissociées. Nos candidates, candidats aux législatives sont de fait attaché.es à notre candidat du parti communiste français aux élections présidentielles, Fabien Roussel, notre secrétaire national. Souvent la population rencontrée lors des porte-à-porte demande après les élections présidentielles lors de la campagne des législatives quels candidats allons-nous présentés ?
Les camarades âgés de moins de trente-deux ans n’ont jamais eu l’occasion de dire qu’ils. elles soutiennent un candidat communiste aux élections présidentielles. Mais au-delà d’une candidature communiste, c’est le choix d’une candidature collective qui a été faite par nous, communistes, et il en va de la responsabilité de chacune et de chacun d’entre nous d’être toutes et tous candidats. Car l’élection présidentielle ne se réduit pas en fonction de nos valeurs à voter pour une femme ou un homme mais bel et bien là de voter pour nos idées. De celles qui ont tant apporté à notre pays et qui par leurs ingéniosités en terme d’égalité ont tellement donné à notre pays qu’elles perdurent. Comment ne pas évoquer en exemple la sécurité sociale ou encore les congés payé ?
Du résultat des présidentielles découlera celui des législatives. La gauche doit être majoritaire. Il nous faut reconquérir l’Assemblée Nationale. Exercer un véritable contre-pouvoir. Et pour se faire, nous pouvons utiliser notre savoir-faire appliqué aux élections départementales, régionales et aussi municipales afin de créer un véritable rassemblement majoritaire des forces de gauche.
J’invite d’ores et déjà les secrétaires de sections à travailler ensemble en fonction du découpage des circonscriptions, en s’appuyant sur nos élus.es et sur les camarades experts en connaissance géopolitique du département afin d’élaborer une stratégie de propositions de candidates et/ou de candidats la ou le plus pertinent pour gagner.
Chers.es camarades, ensemble, nous pouvons, nous devons mener une belle campagne comme nous savons le faire, la démonstration en a été faite, n’en doutons pas, nous possédons le savoir-faire dans ce domaine.
Les communistes de la fédération des P.O ne peuvent se contenter d’êtres spectatrices, spectateurs en refermant un livre que l’on pourrait penser être terminé.
Cette fédération tellement riche de compétences, d’expériences et de savoir-faire politiques ne peut qu’être le centre d’articulation et de coordinations de ces campagnes. La proche période appelle à la création de comités électoraux au nom évocateur et porteur d’espoir « Comité des jours heureux ». Ces comités doivent être des réunions telles que celles qui ont eu lieu, parfois à l’extérieur, lors des créations des comités de démocratie participative. Les citoyennes, les citoyens aiment à prendre la parole, aiment à échanger, aiment à être écouter. Animons ces instants comme nous savons le faire au sein des cellules, des sections, des entreprises, de notre environnement qu’il soit personnel ou professionnel.
Il nous faut, dans ce cadre, porter la parole communiste en étant convaincus, enthousiastes et notamment envers la jeunesse qui représente la plus importante partie de l’abstentionnisme et qui se sent désorientée. Nous ne pouvons lui transmettre de la morosité. C’est notre devoir en étant conquérant de lui donner confiance afin qu’elle soit responsable et qu’elle s’investisse dans la vie politique en prenant à bras le corps notre pacte pour la jeunesse.
Car, c’est bien sur nous que repose notre réussite électorale.
Nous ne manquons pas d’argumentations, ni d’idées et elles ne sont d’ailleurs pas arrêtées puisqu’elles doivent s’enrichir de celles de citoyennes, de citoyens qu’elles ou ils soient, ou pas, de tous les combats. Les thèmes évoqués dans mon discours n’en sont que quelques exemples et il y en a tant d’autres, que j’entends déjà les remarques de ne pas avoir abordés tel ou tel domaine. Mais il commence à faire soif et je vais devoir conclure.
Dominique se tient à notre disposition pour commander celui de notre secrétaire national intitulé « Ma France, heureuse, solidaire et digne ».
À propos de livre, chers.es camarades, le livre du parti communiste est bien loin d’être fermé, il nous appartient d’en écrire les pages suivantes.
Je crois avoir été suffisamment long et en le disant, je permets à certaine et à certain de dire « oui en effet ». Je mets donc un terme à ces propos et en remerciant les camarades de leur implication dans l’entretien du terrain et de la FD, en vous remerciant de votre présence, je vous invite à partager le verre de la fraternité. Bon apéro et bonne soirée !
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