Demander la lune, j'aime. Il en retombe toujours quelque chose de bien. Le 21 novembre prochain, les communistes donnent le ton à Paris, avec Fabien Roussel, après des rassemblements dans les départements pour exiger leur dû au monde du travail. Et quand on dit monde du travail, c'est l'écrasante majorité des gens, des jeunes aux retraités qui contribuent à la richesse du pays. Depuis que les prix, du pain à l'essence en passant par de nombreux biens de consommation de base ont augmenté, le spontanéisme érigé en religion de la stratégie montre ses limites…
Faut-il attendre la fumée blanche de l'Elysée pour se faire croire que le père Noël arrivera en mai ? Non !
C'est maintenant qu'il faut mettre la pression, avec les organisations politiques, syndicales et associatives qui représentent ce que nous devons défendre contre tous les démagogues qui nous servent « le peuple » et «
le Président » comme seule alternative et qui ne peuvent aboutir qu'à une dictature, cette fois une vraie, après le régime autoritaire que nous subissons aujourd'hui.
Le 2 décembre, les retraités, avec leur intersyndicale, vont battre le pavé à Paris pour rappeler que leurs pensions, non seulement sont bloquées, mais qu'elles ont en fait baissé pendant que la vie continue d'augmenter. Le vase déborde ! Et ce n'est pas l'aumône de 100 euros qui va changer la donne. Pour eux, c'est 100 euros tout de suite et tous les mois, avec un rattrapage de 200 autres par la suite pour compenser ce qu'on leur a volé ! Quand les retraités se battent pour leurs conditions de vie, ils se battent en même temps pour leurs enfants et petits enfants. La Palice leur donnera toujours raison.
Yvon Huet
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