Le harcèlement en milieu scolaire est un fléau. De nombreuses actions sont menées pour lutter contre ce phénomène qui monte en flèche, et s’accentue, depuis cette rentrée, dans de nombreux établissements scolaires des Pyrénées-Orientales : écoles, collèges et lycées. Le harcèlement s’adapte malheureusement aussi aux nouvelles technologies, en se déplaçant sur les réseaux sociaux des jeunes. La médiation entre pairs comme le dialogue avec les jeunes sur l’acceptation de la différence peuvent permettre de limiter les dérives, et faire en sorte que les jeunes harcelés soient soutenus par d’autres camarades de leur classe.
La journée de lutte contre le harcèlement et la convention internationale des droits de l’enfant ont lieu respectivement les 18 et 20 novembre 2021. Symboliquement cette proximité des deux dates doit nous permettre de réaffirmer que les enfants ont certes des devoirs mais ont surtout des droits fondamentaux. Or, force est de constater qu’au quotidien ces droits fondamentaux sont souvent oubliés.
L’article 12 de la convention internationale des droits de l’enfant dispose que « Les États parties garantissent à l'enfant qui est capable de discernement le droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant ». Malheureusement, nombreuses sont les décisions qui se prennent sans l’enfant ou ses représentants légaux.
Les articles 13 et 15 qui définissent les droits « à la liberté d'expression » et « à la liberté d'association et à la liberté de réunion pacifique » sont loin d’être respectés lorsque l’on voit les difficultés que rencontrent les élèves, et notamment les lycéens, dans l’exercice de leur droit d’expression, d’association, de réunion et de manifestation.
L’article 20, qui institue un « droit à une protection et une aide spéciale de l'État » lorsque l’enfant se retrouve privé de famille, ou dans un milieu où il ne peut être laissé a été mis à mal lorsque des lycéens, faute de prise en charge, restaient à la rue.
Le programme de lutte contre le harcèlement à l’école, « pHARe », a été généralisé cette année dans toutes les académies. Normalement, des élèves « ambassadeurs » devraient être nommés dans tous les collèges et lycées. Un adulte référent, enseignant ou personnel de direction, devrait également être identifié dans tous les établissements.
La cellule académique anti-harcèlement permet d’aider directement les victimes.
La FCPE 66 fait également remonter tous les cas de harcèlement que les parents d’élèves lui signalent, et se pose en lanceur d’alerte dans toutes les situations auxquelles les élèves victimes sont confrontés.
--> Mail du rectorat de l’académie de Montpellier pour signaler une situation de harcèlement : harcelement@ac-montpellier.fr ou joindre le numéro vert 3020 (service et appel gratuits).
Les numéros utiles
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