Une planète malade… Mais qu’on peut guérir !
Notre planète et la vie des humains et de la biodiversité sont en péril et le capitalisme en est le principal responsable. Car, le capitalisme, ses dirigeants, surexploitent l’humain et la nature pour leur seul profit avec une logique de court-terme contraire aux cycles longs de la Nature. Quelques choix économiques structurent cette pratique : Les ressources naturelles sont privatisées, surexploitées, gaspillées par l’obsolescence programmée, l’insuffisance du recyclage et de l’éco-conception. Les traités de libre échange permettent de délocaliser les productions là où des normes sociales et environnementales sont quasiment inexistantes, là où la pollution (plastiques, accidents industriels, herbicides, …) n’est pas réglementée. Dans ce contexte, les impacts négatifs pour la planète s’amplifient. Le changement climatique provoque des évènements climatiques extrêmes. La déforestation est impliquée dans l’apparition de zoonoses dont la probable apparition de la Covid-19. Et la biodiversité est menacée.
Pourtant les alertes ne manquent pas. Le dernier rapport du GIEC d’aout 2021 incite à l’action résolue pour réduire les émissions de gaz à effet de serre avant qu’il ne soit trop tard. Le congrès mondial pour la Nature de septembre 2021 tenu à Marseille a alerté sur l’effondrement de la biodiversité et propose des solutions. Car il est possible d’agir. C‘est tout l’enjeu des sommets internationaux pour lesquels les chefs d’Etat doivent s’engager : la COP26 Climat à Glasgow a engendré quelques timides nouvelles promesses, la COP15 Biodiversité qui se déroulera en Chine en avril 2022 doit faire preuve de volontarisme. Il faudra aussi faire progresser les solutions et l’intervention citoyenne pour imposer des changements véritables.
Montée en puissance des préoccupations et luttes écologiques, …
Le constat alarmant sur l’état de la planète est de plus en plus partagé. Il donne lieu à des mobilisations multiformes, notamment de la jeunesse, sur l’énergie, la santé, l’alimentation, les pollutions, les transports, les conditions de travail, … Ces mobilisations s’appuient sur des actions individuelles (gestes écocitoyens) mais aussi sur des mouvements collectifs (marches, convention citoyenne pour le climat, luttes dans les entreprises, contre-sommets internationaux…).
Car les enjeux écologiques sont devenus un point majeur de l’affrontement idéologique. L’arc politique est balayé d’idées diverses : apolitisme et solutions individuelles, retour à une Nature fantasmée dont l’humain serait exclu, défiance vis à vis de la science et les solutions technologiques, capitalisme vert, marchandisation générale, régulations à la marge.
Si les gestes individuels sont autant de mobilisations à encourager, des formes de militantisme, nous souhaitons qu’elles aboutissent, pour plus d’efficacité, à des mobilisations collectives, des prises de décisions structurantes, et, pour tout dire, vers un changement de système. Cette révolution écologique et sociale nécessite des ruptures avec le mode de production et de consommation capitaliste, d’aménagement du territoire, et, un autre rapport entre les humains et la Nature. Nous n’ignorons pas les mutations que ces décisions supposent. Réussir ces mutations industrielles vers d’autres modes de productions intégrant critères sociaux et critères écologiques, implique l’accompagnement des salariés par la mise en œuvre du dispositif de sécurité emploi formation. S’enfermer dans un choix binaire l’emploi ou l’environnement n’est pas fatal. De la même manière, s’attaquer légitimement au consumérisme, revendiquer plus de sobriété ne s’oppose pas au souci du développement et à la satisfaction des besoins humains (alimentation, éducation, santé, culture …).
Faire grandir la nécessité d’une révolution écologique
Le sort de l’humanité et celui de la planète sont indissociables. Nous voulons faire de la nature un bien commun, et, dès le plus jeune âge, éduquer chaque citoyen aux moyens de préserver la planète.
Nous voulons nous battre contre les lobbys, les intérêts capitalistes qui ne désarment pas pour la défense de leurs intérêts. Nos combats pour la justice sociale, les solidarités, la paix sont indissociables des combats pour une révolution écologique. Comment accepter le réarmement général, le développement des armes nucléaires qui menace l’humanité, les guerres « économiques », les souffrances qui tuent des milliers de gens, gaspillent nos ressources et sont à l’origine de dépenses considérables ?
Ces richesses seraient mieux utilisées à contrer le dérèglement climatique. C’est en s’attaquant à la domination du capital que nous pourrons réorienter l’argent vers le progrès social et écologique.
Telle est notre vision de l’écommunisme …
Des propositions concrètes, transformatrices, pour une réelle alternative
À l’opposé des catastrophistes-collapsologues qui disent que le combat est perdu d’avance, nous avançons des solutions alternatives, s’appuyant sur les expertises scientifiques, ancrées dans le réel, et suffisamment concrètes pour que chaque citoyen puisse les faire sienne. Nous prônons une écologie pour un mieux-être, une écologie sociale et solidaire et non pas une écologie punitive. C’est le projet que nous proposons, décliné en 84 propositions. Comme tout projet, il est de nature à évoluer, à être complété. Nous sommes à l’écoute des propositions de nos concitoyens : Chacun peut prendre sa place pour contribuer à l’enrichir lors de nos prochains travaux.
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