Décidément, en cette fin de campagne, les programmes restent au vestiaire pendant que certains sauveurs de métier que je n'aimerais pas trouver dans une équipe de secouristes vous supplient à genoux de voter pour empêcher les autres méchants de s'installer sur le trône…
Cette façon de cracher sur la démocratie m'insupporte de plus en plus. Dans une élections, ce sont les programmes et, évidemment, la dynamique de ceux qui se présentent qui comptent, pas ce calcul lancinant qui -à grands renforts de sondages qui ressemblent à des avis de Tsunami- peut remettre en cause en une semaine des mois de débats et de réflexions créatives permettant à la gauche de retrouver ses valeurs et sa capacité de mobilisation populaire.
Le changement auquel les Français ont droit ne viendra pas d'un coup de poker menteur instillé par ceux qui ont considéré que l'extrême droite était désormais présentable puisqu'éligible malgré ses propos racistes et xénophobes. Fabien Roussel a eu la dignité de ne pas s'abaisser à ce petit jeu là. En cela, il représente l'honnêteté que l'on doit exiger d'un candidat à la présidence du pays de l'écriture des droits de l'homme.
Yvon Huet
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