Fédération des Pyrénées-Orientales

Depuis plusieurs jours, les sondages se succèdent et donnent en tête, les gauches rassemblées dans la Nouvelle union populaire écologique et sociale. Le journal Le Point, un des fers de lance de l'idéologie ultra-libérale, se permet toutes les insultes en titrant à propos de Jean-Luc Mélenchon, « l'autre Le Pen ».

Ce propos nauséabond vise, au delà de sa personne, ce nouveau rassemblement qui émerge à si méprendre à ce qu'ont construit les communistes autour des Jours Heureux. La macronie et la droite voit le danger arriver pour leur politique anti-sociale. Le Point, dans un autre article, va même jusqu'à se demander : « Pourquoi tant de gens "intelligents" sont mélenchonistes ? ». Ces attaques frontales dévoilent leur fébrilité grandissante.

Quoi qu’on pense du personnage, de son parcours politique ou de l'égo qu'il dégage, les forces de gauche ont su collectivement mettre ce rassemblement sur de bons rails obligeant Jean-Luc Mélenchon à remplacer le « je » de la présidentielle par le « nous » des législatives. En réaffirment dans sa circonscription à Marseille qu'il ne se représentait pas, il déclare : « nous sommes les favoris, tant qu’on ne fait pas de bêtises » avant d’en appeler à l’« intervention populaire ».

Besoin de luttes populaires

Ce passage du personnel au collectif est sans doute la clef de la victoire pour les gauches dans leur diversité qui se heurtent depuis trop longtemps aux institutions de la Ve République.

Sans cette intervention populaire, la Nupes n’aura pas la force de transformer cette société faite pour les riches. La victoire est à portée de main. Plus que jamais, elle est indispensable. Il reste quatre semaines pour convaincre et ce ne sera qu'un début pour, comme l'on dit les communistes depuis plus d'un an, une bataille afin de bâtir une société épanouissante pour tous, la société des Jours Heureux.

Dominique Gerbault