Il n'y a jamais de père Noël quand la gauche prend le pouvoir. Si le mouvement social spécifique à chaque pays attend que ça tombe, il prend des grêlons sur une soupe à la grimace. On l'a payé en France comme on peut le payer partout dans un monde qui souffle le chaud et le froid, particulièrement en Amérique latine et centrale où toute victoire progressiste ne peut annoncer des lendemains qui chantent que par une mobilisation quotidienne populaire face à celle des forces de l'argent qui ne se laissent pas faire et non par l'admiration d'un « chef », si plein de charisme soit-il… qui vous dira, comme l'a expliqué Jean-Luc Mélenchon qu'il suffirait qu'il soit 1er ministre pour qu'on n'ait plus besoin de manifester…
Une façon étonnante de rejoindre les énormes erreurs de jugement de ceux qui, au pouvoir, ont provoqué l'implosion de l'URSS avec les résultats catastrophiques que nous subissons aujourd'hui. On n'est pas obligé d'être d'accord avec moi, mais c'est ce que m'inspire le contexte dans lequel nous vivons aujourd'hui, en France, au Chili et ailleurs.
Yvon Huet
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