En présence de Didier Le Reste, président de convergence national rail.
La CGT porte depuis de nombreuses années la nécessité d’alternatives aux transports individuels. La réouverture au trafic voyageurs de la ligne SNCF Céret-Le Boulou-Elne-Perpignan fait partie de ces alternatives.
Cette ligne est aujourd’hui uniquement affectée au trafic de marchandises entre Elne et Le Boulou. Elle est à voie unique et électrifiée. Anciennement cette ligne fonctionnait au trafic voyageur et a desservi le Vallespir jusqu’à Arles-sur-Tech. Le tronçon au-delà de Céret est fermé depuis 1940 et ne dispose plus d’infrastructure.
Le tronçon Le Boulou-Céret dispose encore d’une plateforme hors service. La longueur de ce tronçon est d’environ 6km avec une ancienne gare intermédiaire entre Céret (le palau) & St-Jean-Pla-de-Corts.
3 raisons pour cette réouverture :
Le coût annuel de la pollution de l’air (dont 75 % sont dus aux transports) représente chaque année 101,3 milliards d’€, dont 3 milliards d’€ pour la Sécurité Sociale, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE).
Le coût des accidents corporels de la route est d’environ 37 milliards d’€ par an. La congestion des routes représente un coût de 20 milliards d’€ annuels. Une valeur basée sur les consommations de carburants et sur les temps perdus dans les embouteillages.
La réouverture au trafic voyageur de cet axe est donc nécessaire, a un « coût » relativement faible (inférieur au futur pont et contournement routier de Céret) et surtout avec une future desserte bien placée en terme de temps de trajet (estimé : 32’ à 40’ suivant nombre de haltes) et de désengorgement de la D900, en particulier à l’entrée de Perpignan. Elle traverse aussi des communes enclavées entre la D114 et D900.
Bien sûr, la réouverture de cette liaison ferroviaire ne peut s’effectuer qu’en menant parallèlement une réflexion sur un maillage fin de dessertes par autocars sur nos territoires du Vallespir et du Haut Vallespir.
La CGT invite donc toutes celles et ceux (citoyen.nes, associations, organisations syndicales, partis politiques, élus locaux…) ataché(e)s au progrès social et environnemental à venir échanger.
Ce débat sera l’occasion de construire ensemble une démarche collective pour faire aboutir cette réouverture.