L’utilisation éhontée par l’extrême-droite et une partie de la droite de l’horrible assassinat d’une petite fille est lourde de sens et de conséquences. Elle met du sel sur les plaies sans cesse entretenues de la haine de l’immigré, en particulier non européen, qui serait un assassin en puissance. Les manifestations néonazies qui se déroulent depuis aux cris de « l’immigration tue » glacent le sang.
Sans surprise, le maire de Perpignan qui enchaîne les cérémonies à visée idéologique s’est saisi de ce tragique événement pour cracher son venin. Son entreprise de dédiabolisation, même lorsqu’elle se traduit par une remise de médaille aux époux Klarsfeld ne trompe personne. La décision récente du candidat à la présidence du RN/FN de glorifier Pierre Sergent, figure de l’OAS et de ses crimes en donnant son nom à une esplanade de Perpignan en dit long sur la stratégie de l’extrême-droite locale. Il s’agit de raviver l’esprit colonial , de promouvoir le révisionnisme, la xénophobie et le racisme.
Nous ne laisserons pas notre ville s’imprégner d’une telle idéologie. Avec toutes celles et tout ceux qui partagent cette détermination les communistes de Perpignan sont mobilisés dans cet objectif.
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