Le gouvernement veut faire travailler les mêmes plus longtemps plutôt que de permettre à un plus grand nombre de personnes de travailler moins longtemps et de travailler dans de meilleures conditions.
Le caractère étriqué de cette solution saute aux yeux. Et on nous la présente comme incontournable !
Oui, en France comme partout, on a besoin de davantage de travail social : pour produire mieux, pour former davantage, pour répondre à la demande de soins qu’entraîne l’allongement de l’espérance de vie, pour construire des logements modernes, pour rendre une meilleure justice…
Ce sont là des gisements d’emploi potentiels, et donc des recettes supplémentaires possibles pour les retraites et la sécu sociale.
À quoi s’ajoute le scandale de cet argent stérile résultant des profits accumulés et qui ne cotise pas.
Celles et ceux qui se déclarent pour la « flemme » et le « droit à la paresse » rendent service à ce gouvernement qui a fait le choix du non-emploi, avec son corollaire : l’assistanat.
On a besoin de plus de travail social et de moins de travail individuel. C’est cela, la voie du progrès.
Jean-Michel Galano
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