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L’édito du TC par Nicole Gaspon. Quand le pire est là, l’exemple d’Israël

La montée de l’extrême droite ici ou ailleurs un sujet parmi les plus préoccupants l’heure. Notre département est malheureusement concerné, la France également, quatre-vingt-neuf députés RN, c’est du jamais vu, c’est lourd de menaces.

On pourrait faire le tour de la planète, regardons juste Israël et là, il y a mille signaux d’alarme. Depuis des décennies, le peuple palestinien y subit occupation, répression, colonisation, au mépris du droit international, dans l’indifférence de la communauté internationale.

Comparons avec l’Ukraine…

Mais désormais, c’est pire, l’extrême droite participe au gouvernement, une grande place et des pouvoirs importants sont offerts à des personnalités ouvertement racistes. Les mesures répressives et discriminatoires à l’égard des Palestiniens s’accentuent, les provocations se multiplient (le ministre d’extrême droite Itamar Ben Gvir s’est ainsi rendu sur l’esplanade des mosquées !), une est accélération de la colonisation se prépare. Aujourd’hui la situation de est explosive, c’est l’escalade de la violence, massacre de Palestiniens par l’armée à Jenine le 26 janvier, à Jérusalem-Est, colons israéliens tués… depuis le début de l’année trente-sept Palestiniens ont perdu la vie.

L’ambassadrice de Palestine en France a eu les mots justes : « Le peuple palestinien est un peuple qui a le droit de résister, d’autres peuples dans le monde le font et sont glorifiés de le faire. Il faut arrêter la politique de deux poids deux mesures, il faut que l’État d’Israël comprenne qu’il ne pourra pas vivre en paix sans mettre fin à l’occupation. »

Face à cet État qui ne connaît rien d’autre que la répression, trop peu de choses malheureusement. La position américaine est celle du  renvoi dos à dos, le gouvernement français tient en gros la même. Saluons l’initiative citoyens européens #stop colonies, autour d’Annie Ernaux des personnalités des arts et de la culture interpellent les autorités françaises afin qu’elles agissent pour arrêter la colonisation dans les territoires occupés.

Saluons également les manifestations qui se développent actuellement en Israël contre la politique gouvernementale, même si elles ne concernent pas forcément la situation des Palestiniens, elles peuvent
mettre un coin dans une politique calamiteuse.

À suivre de près.

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L’édito du TC par Nicole Gaspon. Quand le pire est là, l’exemple d’Israël

le 01 février 2023

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