Fédération des Pyrénées-Orientales

La politique mortifère du dictateur Poutine n'a que trop durée. Les forces de paix doivent démultiplier leurs initiatives diplomatiques pour le mettre hors état de nuire.

Face au terrible bilan humain, l'occident ne doit pas tomber dans le piège de l'escalade tendu par Poutine qui brandit la menace nucléaire pour aboutir à ses fins. Cette menace pousse les démocraties à se surarmer, sous la férule de l’Otan, au-delà du légitime soutien aux Ukrainiens pour se défendre.

Face à un Poutine qui ne veut pas de la paix, lui qui a massacré Tchétchènes et Syriens, et qui veut asservir les Ukrainiens, décupler la puissance de l'Otan n'est pas la solution. La voie de la paix passe par un travail sans relâche de la communauté internationale et de l'ONU à des solutions qui obligent le Kremlin à stopper la gabegie pour que l’Ukraine puisse retrouver son intégrité territoriale.

Il faut revenir à des propositions raisonnables et s’appuyer sur les dernières déclarations de Guterres, secrétaire général des Nations unies qui dit que l’on est au bord de la catastrophe totale.

S’il faut mener une guerre c’est celle de l’opinion pour gagner la paix en rassemblant le plus largement possible y compris tendre la main à ceux qui aujourd’hui oublient de soutenir la solution diplomatique et favorisent l’envoi d’armes. « La guerre est impuissante à régler les problèmes » déclare Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix.

Le respect des peuples

Face à l’Otan qui n’a respecté aucun de ses engagements pris après la dissolution du Pacte de Varsovie, Poutine a choisi la voie de la force. L’Otan s'en trouve renforcé, les budgets militaires explosent partout. Le budget de la France est passé à 413 milliards pour la loi de programmation militaire. Est-ce la solution ? Cela grève les autres budgets, comme l'Éducation nationale, la justice, l'environnement, le social…

Tous les gens sérieux disent que la solution passe par le désarmement de nos sociétés.

La France doit dire non aux choix insensés d’escalade militaire. Renoncer à l’envoi d’armes lourdes, abandonner l’idée d’envoyer des chars de combat, travailler de concert avec les Nations unies pour aider les parties à mettre fin à ce conflit insensé. Les occasions de négocier la paix existent.

Il ne s'agit pas simplement de crier non à la guerre, mais de faire des propositions. Il faut écouter Lula quand il veut une conférence mondiale. Le président brésilien considère que l'on doit traiter la Russie avec grand respect pour obtenir la paix. En visite aux États-Unis, il demandait la mise en place d'un « groupe de personnes, un groupe qui parle de paix et qui montre que la paix est la seule chose qui peut restaurer la dignité de la vie humaine ».

L'objectif étant toujours que les peuples puissent retrouver leur dignité et le droit de disposer d'eux-mêmes.

Dominique Gerbault