Fédération des Pyrénées-Orientales

C'est un mot passe partout qui rassure certains qui s'imaginent que cela empêchera les conflits. Au contraire, il s'agit pour le capitalisme d'adapter son fonctionnement à différentes sources de profits dont ceux du commerce des armes qui désormais dépasse le cercle privilégié des puissances dominantes d'hier.

Faire croire que l'impérialisme américain serait remis en cause par l'arrivée de petits nouveaux dans le concert des puissances qui imposent leurs règles dans la sphère de leur influence est un leurre. Ce qu'il faut, c'est relancer la coopération des peuples dans un monde ouvert et indépendant des injonctions d'empires où chacun pourrait vivre, échanger et accueillir sans être obligé de s'aligné sur une des puissances qui fait la pluie et le beau temps parce qu'armée jusqu'aux dents.

En ce moment, l'impérialisme américain est plutôt galvanisé par la concurrence et sait tirer parti du moindre faux pas de ses adversaires, celui de Poutine étant plus encore une monumentale erreur tant pour le peuple russe que pour les peuples du monde qui voient l'OTAN s'étendre au point de raccrocher à son point de vue la majorité des diplomaties à l'ONU. Ce n'est pas un hasard dans ce contexte si la Chine propose de calmer le jeu en essayant de rattraper l'irréparable du maître du Kremlin.

Lutter pour la paix, ce n'est pas se satisfaire d'un monde multipolaire qui démultiplierait les conflits armés au-delà de ceux déjà en cours (Ethiopie, Yemen, Myanmar, Haïti, Syrie, Mozambique, Afghanistan).

Lutter pour la paix, c'est ce qu'inspire entre autres, l'envie de « nouvelle civilisation » inscrit dans le document du 39e congrès du PCF. Le mot pourrait paraître prétention mais, à y regarder de près, il recouvre une volonté de passer par-dessus tous ces murs artificiels qui empêchent les citoyens du monde de se tenir la main et vivre ensemble à un avenir heureux de l'humanité. Reste à définir tout cela avec plus de précision, mais la tendance est bonne sur le fond.