Même si, logiquement, la gauche, qui a plus de marge de manœuvre que la droite pour rassembler, devrait pouvoir avoir les conditions pour gouverner, le roi d'Espagne a la possibilité de faire capoter cette possibilité. Nous arrivons dans les grandes manœuvres. Comme en 2015, malheureusement, le risque de nouvelles élections n'est pas écarté. N'oublions pas le poids des pouvoirs locaux désormais aux mains des alliances PP et VOX, sachant aussi que le roi n'est pas un ange au service de l'émancipation politique, c'est le moins qu'on puisse dire.
Certes, contrairement à l'Italie, l'Espagne a rejeté l'extrême droite, ce qu'on aimerait aussi voir en France, vu, certainement, le souvenir frais de la dictature franquiste, mais tout reste à faire pour empêcher ce pays, comme les autres, de tomber dans la nuit de l'obscurantisme.
Je réaffirme mon soutien à l'alliance PSOE-SUMAR et la diversité culturelle espagnole qui fait le charme de ce beau pays et mon aversion contre la haine antisociale et l'intégrisme religieux qui caractérisent la droite et l'extrême droite espagnole.
À l'attention de certains de mes camarades qui n'y croient pas, et sans haine ou polémique, je leur dis qu'on ne construit pas une démarche révolutionnaire dans un désert de la désolation… Nos camarades communistes allemands et espagnols, chacun dans leur contexte spécifique, savent ce que cela veut dire pour l’avoir payé très cher au milieu du siècle dernier.
Yvon Huet
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