Le 7 octobre, les fondamentalisme religieux du Hamas attaquent des kibboutz israélens faisant plus d'un millier de victimes. Pour se défendre l’extrême-droite israélienne dirigé par le gouvernement Benjamin Netanyahu décide pilonner la bande de Gaza.
L'attaque du Hamas, ce groupe terroriste islamiste, est inqualifiable tout comme la réponse du gouvernement israélien. Qui non seulement enferme depuis des dizaines années plus de deux millions de palestiniens dans cette prison à ciel ouvert qu'est la bande de Gaza mais maintenant les prive de nourriture, d'eau et d'électricité et détruit leurs maisons et infrastructures.
Benjamin Netanyahu a demandé aux palestiniens du nord de la bande de Gaza de fuir vers le sud enfin de pilonner pour anéantir leur territoire. À ce demander si le Hamas en déclenchant son attaque terroriste n'a pas été l’allié objectif des faucons israéliens.
Cette escalade de terreur menée par deux partis fascistes tuant femmes, enfants, vieillards sans discernement va à l'opposée des intérêt de leurs peuples. Deux fascismes se font face sous nos yeux horrifiés. Celui incarné par le gouvernement actuel d’Israël conduit par un Benjamin Netanyahu allié à des extrémistes religieux pour qui la vie d’un Palestinien ne vaut rien. L’autre fascisme prend le visage du fondamentalisme religieux du Hamas, soutenu par la théocratie iranienne. Ce mouvement chiite a pu gangrener Gaza faute d’une Autorité palestinienne crédible, sous le regard complice de gouvernements hébreux inconséquents.
Comment sortir de cet abîme ?
Cette année, la paix aurait pu avoir 30 ans. En 1993 Yitzhak Rabin, alors premier ministre israélien et Yasser Arafat, chef de l’OLP, signaient les accords d'Oslo(*) des accords historiques. Ils voulaient deux États qui vivent l'un à côté de l'autre. Ces deux chef d'État étaient soucieux des intérêts de leur peuple. Le monde a cru, enfin, à une sortie par le haut de ce conflit israélo-palestinien. C’était sans compter sur les extrémismes des deux bords qui en ont assassiné un avant d'empoisonner l'autre.
Le parti communiste israélien, dans un communiqué, prône la paix. Il déclare : « Il est du devoir des forces saines en Israël, juifs et arabes, de faire entendre une voix forte et claire contre toute tentative d’incitation à la violence à l’encontre des populations ». Quant au quotidien progressiste isrélien Haaretz, il appelle à la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Arrêter la guerre, arrêter ces horreurs, préserver la vie des gens, il n’y a pas d’autre moyen de résoudre ce conflit que par une politique et de la diplomatie, en garantissant le droit des peuples à l’autodétermination.
La communauté internationale doit arrêter de soutenir systématiquement Israël, elle doit se réinvestir dans la recherche d'un accord pour la coexistence de deux États dans l'esprit des accords d'Oslo. L’Onu a aidé le peuple palestinien et les réfugiés pendant de nombreuses années. Mais elle n’a pas pas eu la force changer les politiques et les décisions diplomatiques. C’est bien au niveau politique que l’Onu doit s’investir et pas seulement dans l’aide, aussi importante soit elle.
Dominique Gerbault
(*) Le 9 septembre 1993, la direction de l'OLP, sous Yasser Arafat, accepte le droit d'Israël à une existence en paix et sécurité ; en contrepartie, le gouvernement israélien, sous Yitzhak Rabin, reconnaît l'OLP comme représentante légitime du peuple palestinien. S'en suivi de l'accord Oslo II, signé en 1995, qui entérine la répartition en trois zones des territoires de la Cisjordanie : les zones A, B et C. Il était conçu pour une période de transition de cinq ans, au terme desquels devait exister un État palestinien souverain.
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