Le deux poids deux mesures est en vogue dans les médias. D'un côté on pleure les enfants Israël à raison, et de l'autre on dit qu'il faut de l'humanitaire à Gaza pour éviter « l’anarchie »… sans jamais un seul mot pour les enfants palestiniens qui meurent par milliers sous les coups de boutoir de l'armée israélienne…
Cette posture hypocrite et malsaine est relayée par ceux qui, comme Zemmour à l'extrême droite et Valls à l'extrême centre, parlent de guerre de civilisation, une façon de s'engouffrer dans le soutien à l'armada américaine qui campe au large de Gaza et partout dans le monde.
Quand le binaire l'emporte dans la préparation d'une guerre qui semble vouloir devenir mondiale, les petits soldats d'une cause dite « occidentale » qui n'a rien d'une civilisation mais qui correspond en tout et pour tout aux intérêts des puissances multinationales à base américaine, les plateaux des chaînes de la TNT envoient leurs missiles virtuels destinés à convaincre d'une inéluctabilité de massacres obligés ici et là, dégâts collatéraux des intérêts d'une classe pour qui la vie n'a pas d'importance face à la volonté de puissance.
Une chose est claire en ce moment, nous avons deux fers au feu, la lutte pour la paix qui ne signifie ni un soutien au terrorisme du Hamas ni un soutien à l'aventure militaire de la Russie et la lutte pour la justice sociale et la démocratie, sachant que si nous perdons sur ces deux fronts, la lutte pour la sauvegarde de l'environnement sera enfouie sous les bombes et le trou béant de la misère. On continue.
Yvon Huet
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