L’ONU lance un cri d’alarme pour Gaza. Le Haut-commissariat des droits de l’Homme de l’ONU s’est dit « préoccupé » par le fait que des crimes de guerre aient été commis.
Après les crimes odieux du Hamas contre des civils israélien, s'effectue des crimes non moins odieux des israéliens contre le peuple palestinien sous couvert de devoir se défendre. L'ONU a averti que beaucoup de gens allait mourir à cause du siège imposé par Israël.
Le fait d'infliger à la population civile palestinienne une punition collective, de provoquer un effondrement humanitaire mettant en danger la vie des 2,4 millions de Gazaouis, un déplacement forcé d'une partie de la population et la destruction d'ores et déjà de 45 % des bâtiments civils de la bande de Gaza constituent des crimes de guerre. B. Netanyahou devra en répondre devant la Cour Pénale Internationale.
« Sans un changement fondamental, la population de Gaza va subir une avalanche sans précédent de souffrance humaine », a averti le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « Tout le monde doit prendre ses responsabilités. C’est un moment de vérité, l’Histoire nous jugera », a lancé Antonio Guterres dans une déclaration lue par son porte-parole, soulignant que « le système humanitaire à Gaza fait face à un effondrement total, avec des conséquences inimaginables pour plus de 2 millions de civils ».
L'inaction internationale, voire le blanc seing adressé au gouvernement d'extrême-droite de B. Netanyahou, portent une lourde responsabilité. Rien n'a été fait depuis trois semaines pour stopper l'engrenage des tueries. Le gouvernement des États-Unis prend le risque d'une extension du conflit. Le conseil européen a fait preuve d'une coupable lâcheté politique.
Il est encore possible d'agir. La dernière résolution votée par l'assemblée générale de l'ONU appelant à une trêve humanitaire est un point d'appui. La France s'est prononcée en sa faveur. Elle doit maintenant concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l'État d'Israël pour que cette résolution soit mise en application.
L'urgence est au cessez-le-feu, à la libération des otages, à l'aide humanitaire et à la protection de toutes les populations civiles. L'urgence est à la réouverture d'une perspective politique de paix dans le droit et la justice pour le peuple palestinien et le peuple israélien.
La France doit appeler clairement à un cessez-le-feu, à mettre fin aux bombardements contre les populations civiles. Elle doit reconnaître l'État de Palestine comme première étape vers la nécessaire solution à deux États vivant en paix et en sécurité, sur la base des résolutions de l'ONU.
Dominique Gerbault
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