À la Sorbonne, comme à Science Po Paris ou Lyon, des membres du personnel ainsi que des étudiantes et étudiants se mobilisent dans le cadre d’actions en solidarité avec le peuple palestinien. Les fermetures administratives ou encore les opérations des autorités pour évacuer brutalement les personnes mobilisées sont inacceptables et constituent une véritable dérive répressive en contradiction avec le droit constitutionnel de manifester. Cette dérive s’inscrit dans la droite lignée de la répression de l'action syndicale et des atteintes aux droits et libertés que nous connaissons ces derniers mois.
Le PCF soutient les étudiants et étudiantes mobilisés pour la paix. L’Université est le lieu dans lequel peut et doit s’élaborer les débats et discussions politiques. Il faut le garantir et le protéger. De même, les récentes menaces de la présidente de région d’Île-de-France, Valérie Pécresse, de suspendre les financements destinés à Sciences Po Paris est irresponsable. Les rares financements pour les établissements de l’Enseignement supérieur ne peuvent être une variable d’ajustement permettant de satisfaire des postures politiques.
À l’opposé de la répression actuelle, le PCF appelle le gouvernement à faire entendre la voix de la France et à prendre des initiatives pour le cessez-le-feu, l’arrêt des crimes de guerre du gouvernement d’extrême droite de Netanyahu, la libération des otages détenus par le Hamas et la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël.
Parti Communiste Français
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