Le retrait de Joe Biden de la campagne électorale présidentielle a connu un fort retentissement. C’est que ce qui advient dans la première puissance mondiale a forcément des conséquences bien au-delà des seuls États-Unis.
Biden hors-jeu, c’est vers sa vice-présidente Kamala Harris que se tournent tous les regards, elle pourrait bien être la candidate démocrate à la magistrature suprême, être celle qui affrontera Trump, suprémaciste blanc, extrémiste de droite entre autres…
Face à un enjeu de cette taille, on se prend à rêver à ce que pourrait être la gouvernance d’une présidente femme afro-américaine démocrate. Irait-elle plus loin que son prédécesseur dans le combat contre la pauvreté, la réduction des inégalités ? Mettrait-elle tout en œuvre pour éradiquer le racisme et les discriminations ? Pour en venir à bout des « bavures » policières dont sont majoritairement victimes les citoyens noirs américains ? Se battrait-elle pour le droit à l’IVG dans tous les États ? Contre la liberté des ventes d’armes ? Interviendra-t-elle efficacement auprès du gouvernement israélien pour que cesse le massacre des Palestiniens ?…
La liste est interminable.
On le sait, être femme ne signifie pas forcément être du côté du progrès et de la justice sociale, il n’est que de voir celle qui, chez nous, aspire à la charge suprême ! Pourtant aux États-Unis comme chez nous les mouvements pour les droits des femmes, les mouvements contre le racisme et les discriminations existent et agissent. (On lira dans ce TC ce que peut apporter une association comme Femmes Solidaires). Ces mouvements sont le terreau sur lequel doivent prendre appui les politiques publiques. Si Kamala Harris accédait à la présidence états-unienne serait-elle à l’écoute des progressistes de cet immense territoire ?
C’est toute la question et c’est ce qui peut faire la différence avec un Trump dont l’élection serait une catastrophe planétaire.
Alors, faisons un rêve...
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