Le PCF exprime une nouvelle fois sa préoccupation quant au risque de rupture institutionnelle en Colombie, suite à l'annonce par le Conseil national électoral (CNE) de l'ouverture une procédure à l'encontre de la campagne présidentielle de Gustavo Petro et menaçant de sanctions l'actuel président de la République.
Comme l'ont souligné observateurs et juristes, il n'entre pas dans les attributions du CNE, qui est un organe administratif, de remettre en cause le président de la République, qui dispose d'une immunité de fonction qui ne peut être levée que par une procédure au Congrès.
Une telle action de la part du CNE, en pleine connaissance de cause, constitue donc un acte délibéré remettant en cause l'ordre constitutionnel colombien, et une claire tentative de déstabiliser et de délégitimer le premier président de gauche de l'histoire du pays, élu par plus de 11 millions de Colombiennes et de Colombiens.
Une tentative qualifiée de « coup d’État mou » par Gustavo Petro et de nombreuses organisations populaires, qui fait suite à de nombreuses manœuvres, émanant notamment des hautes autorités judiciaires, pour empêcher toute mesure de justice sociale remettant en cause la structure profondément inégalitaire de la société colombienne.
Le PCF apporte tout son soutien à Gustavo Petro et aux forces de gauche et démocratiques colombiennes, dans leur mobilisation pour défendre la souveraineté populaire et l’État de droit.
Parti communiste français
14 octobre 2024
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