Donald Trump a commencé à façonner son pays pour devenir le maitre du monde. Les transgenres, les homos, les fonctionnaires, les marxistes et les pays concurrents en sont les premières victimes.
Tout d'abord parmi les fonctionnaires, des licenciements massifs ont été lancé pour démanteler tout ce qui est en relation avec l’action sociale soit disant pour renforcer l’efficacité économique de l’administration. Aussi les services sanitaires subissent un dégraissage conséquent en pleine épidémie de grippe aviaire. Du côté de la justice, une épuration touche ceux qui ont eu un lien avec les mises en cause judiciaires du nouveau président. Des personnels administratifs en raison de leur sensibilité « démocrate » sont écartés. L’armée n'est pas oublié. Lors de sa campagne électorale, l’actuel président avait déclaré : « Je rêve d’avoir des officiers aussi fidèles que ceux qui entouraient Hitler » ? Référence directe au fait que, sous le IIIe Reich, l’armée ne prêtait plus serment de fidélité à la nation mais au seul Führer.
Cette purge est conduite par le milliardaire Elon Musk qui s’est entouré d’une garde noire pour qui l’État est satanique. Elle travaille à une société « débarrassée » des règles susceptibles d’entraver toutes initiatives entrepreneuriales. Leur mission leur donne un accès, sans contrôle, à toutes les données étatiques, y compris personnelles et confidentielles, économiques ou domestiques. La mise sous surveillance de la nation est en marche.
Il s'agit d’obtenir la soumission de tout l’appareil d’État et de l’asservir au monde des affaires, le tout avec un budget de 980 milliards d’euros, plus de deux fois le budget de la France. Cette manne, piochée dans la poche des citoyens est destinée à produire toujours plus d’énergies fossiles, à développer les secteurs clés de l’IA, ou à attirer la matière grise et les entreprises hautement performantes du monde entier.
Les dangers jusqu'en Europe
La France fait parti des victimes avec la hausse de 25 % des taxes sur l’acier et l’aluminium. Cela pourrait signer la fin d’Arcelor-Mittal à Fos-sur-Mer et à Dunkerque avec la délocalisation de la production de ces sites vers des pays à bas coûts salariaux. Il en résultera la mise au chômage de milliers de salariés.
Autre victime, l'Allemagne,le pays dégage un excédent commercial de 71,4 milliards d’euros avec les États-Unis, dont elle est le premier partenaire européen. Ce bonus risque de disparaître. Les actionnaires de Volkswagen ont anticipé. Ils ont programmé le licenciement de 35 000 travailleurs afin d’amortir l’augmentation des droits de douane des États-Unis. Les patrons d'Audi et de Porsche prépare le transfert de la production outre-Atlantique.
Les médias de la pensée unique ne parle pas ou très peu de ces catastrophes industrielles qui se profilent à l'horizon. Le Medef est, lui aussi, très silencieux sur ce sujet tout comme l'Élysée. Ce silence cache en réalité la tentation américaine, qui excite le monde de la finance, de la grande industrie et des services. Profiter de l’effet d’aubaine vanté en France par le patron milliardaire de LVMH, Bernard Arnault, et migrer tout en fermant les yeux sur la terreur que le maître de Washington a entrepris de faire régner. Le patriotisme et la démocratie ne résistent pas à l’appât du gain.
S’il ne veut pas voir son avenir gravement compromis, le monde du travail n’a d’autre choix que de prendre son avenir en main.
Dominique Gerbault
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