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L'édito de Michel Marc. Le drame palestinien. La colère monte

Passer vite sur la prestation télévisée du président Macron. Rien de nouveau à l’horizon. On ne change rien. On continue. Résumé : un référendum sur la réforme des retraites ? C’est non ! Nationaliser ArcelorMittal ? C’est non ! Trouver de nouvelles recettes fiscales et faire contribuer ceux qui le peuvent ? C’est non ! Fermer le ban. Gaza ? C’est une honte ! a répondu le président. Oui mais encore ?

Plutôt évoquer l’horreur. Celle que l’on découvre, depuis presque vingt mois, et qui nous touche au cœur, celle qui nous assaille sans cesse au gré de nos lectures, au gré des témoignages et des vidéos qui nous parviennent sur les réseaux sociaux. Là, des enfants décharnés assis dans les ruines, là, une mère courage tenant par la main ses enfants en guenilles, terrorisés, fuyant un bombardement. Là une des rares et dernières distributions de nourriture accordées à des êtres affamés, de tout âge, tendant un vieux récipient, les mains levées et le regard suppliant. Les salauds ! Ils osent encore et ils durcissent toujours plus les dispositifs assassins. Les aides sont dorénavant interdites. Crime contre l’humanité ! Et puis les cadavres alignés, les maladies qui progressent, l’absence d’eau potable. Ailleurs, des blessés qui ont survécu, sommairement pansés, et le paysage dévasté, façon Hiroshima. Pollution durable des terres et des nappes phréatiques… La nausée quotidienne.

En France, lentement, de plus en plus de voix s’expriment, se lèvent pour dire stop. Le mot « génocide » n’est plus contesté. Parmi l’ensemble des citoyens, nombre d’entre eux de confession juive, moralement torturés, osent dire : « Pas en notre nom. Stop au massacre ! ». Les organisations internationales condamnent sans appel. L’ONU, le Tribunal Pénal International évoquent eux-mêmes un génocide racial et territorial. L’État d’Israël et ses dirigeants devront rendre des comptes et ils seront jugés. Pour l’instant, la France et l’Europe parlent, du bout des lèvres. Là où nous sommes, nous avons le devoir de faire ce qu’il faut pour que cela s’arrête.

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L'édito de Michel Marc. Le drame palestinien. La colère monte

le 16 mai 2025

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