Guy Môquet est arrêté par la police française à la gare de l’Est en octobre 1940. Sur dénonciation. On reproche à ce fils de député communiste (lui-même emprisonné) son militantisme, ses tracts jetés à la volée sur les marchés, ses papillons collés à la hâte et qui disaient : « À bas la misère » ou « Hitler c’est la guerre ». Il sera fusillé le 22 octobre 1941 par les nazis. À 17 ans. Cette histoire oblige. Même Sarkozy lui rendit hommage. Or un auteur vient d’écrire, selon le JDD, que « Guy Môquet se trouvait en prison non pour faits de résistance mais pour avoir appelé à fraterniser avec l’occupant. » Michel Onfray dixit. Comment qualifier un tel auteur ? Tout simplement un salaud. Homme méprisable, dit le dictionnaire. C’est assez juste.
Gérard Streiff
Article publié dans CommunisteS, numéro 1041 du 14 mai 2025.
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