Quand on regarde la réalité en face, avec le jeu morbide d'une gouvernance qui associe l'intégriste fascisant Retailleau, le centriste mou du genou Bayrou, le social libéral fascisant Manuel Valls et le fou furieux va-t’en guerre Jean-Noël Barrot, avec l'aimable compréhension du Président des Riches, ne l'oublions pas, un certain Macron, préféré des patrons, on peut être sûr que si la gauche ne trouve pas le moyen d'opposer une alternative républicaine et sociale cohérente, nous aurons demain une gouvernance à l'italienne avec ce « petit » plus de très français, une police d'État brutale qui ira chercher les migrants et les récalcitrants jusque dans les « chiottes », pour reprendre une expression consacrée de tous les dictateurs qui règnent actuellement sur la planète... Mon interrogation dépasse la question « présidentielle » qui masque les vrais enjeux.
À gauche, tant qu'on aura une FI qui explique aux gens que le PCF, avec Fabien Roussel, devient de plus en plus « d’extrême droite », à la faveur de manipulations médiatiques minables dans la foulée des insultes du grand timonier M. La République, on ne pourra pas avancer d'un pouce, parce que si une partie de la gauche excite la détestation et le mépris de l'autre (je le dis aussi pour certains de mes camarades qui s'excitent contre les « méchants » FI ou socialistes), les électeurs auront leurs raisons (même s'ils se trompent) de fuir toute la gauche en essayant le fascisme à la française. Ne l'oublions pas non plus. Les nouvelles générations ne connaissent souvent l'Histoire qu'à travers une légende médiatique simpliste ou révisionniste, quand ils s'y intéressent…
Espérons qu'il n'est pas trop tard pour corriger le tir…
À suivre dans les chaumières du bien vivre ensemble.
Yvon Huet
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