Fédération des Pyrénées-Orientales

Henri Pujol était maire de Corbère les Cabanes depuis 1981 après avoir été le premier adjoint de cette commune depuis 1977, toujours réélu, c’est dire s’il était apprécié. Il est décédé en janvier 2017 à l’âge de 70 ans. Samedi 11 février les communistes de son village, de sa section, de son département lui rendez un hommage émouvant et mérité. Les discours et le montage photo ont mis en avant le militant du PCF66, le syndicaliste CGT, l’homme et l’élu efficace et estimé des corbériennes et corbériens. Deux cents personnes au moins emplissaient la petite salle des fêtes de Corbère et de nombreux messages chaleureux de personnes empêchés sont parvenus à ses proches. Dans la foule on pouvait reconnaître Jean Vila, Roland Monells, Jacky et Edith Pugnet, Pierre Serra, Georges Malé (ex-secrétaire de l’UD CGT), Marina Fuster – Mandrau … L’engagement d’Henri Pujol contre les injustices sociales, pour un monde meilleur, pour la paix ont été mises en avant. De même ses longues années passées au stand de sa section à la fête du Travailleur Catalan. Bien sûr son épouse Incarne toujours à ses côtés pour rendre service, militer … a été associée  cet hommage et un bouquet de fleurs lui a été remis à la fin des discours.

Enfin, au delà de la forte émotion planait sur la salle une ambiance de colère envers celles et ceux du conseil municipal et sans doute du département qui ne veulent pas construire l’avenir tel que le voyait Henri notamment pour poursuivre son œuvre à la tête de la municipalité de Corbère. En effet Henri voulait quelqu’un de sa famille politique, une communiste, en l’occurrence Christine Saze qui a prononcé samedi un beau discours introductif, pour prendre le relai à la mairie. Oui Henri aurait souhaité que son premier adjoint termine le mandat comme maire, en gardant Christine comme première adjointe, puis en 2020 Christine se serait présentée aux élections comme tête de liste. Et bien, ce « testament moral » d’Henri n’a pas été pris en compte, les communistes ont été écartés y compris un des fils d’Henri proposait pour remplacer numériquement son défunt père. Cela a amené les communistes de Corbère à refuser ces propositions inacceptables et l’attitude inacceptable de celles et ceux qui doivent tant à Henri et s’approprient avec leurs soutiens départementaux la succession politique d’Henri. Cela laissera des traces à Corbère et dans la circonscription et comme l’a promis Christine Saze, les communistes seront là en 2020 avec un projet construit avec la population dans le droit fil de l’œuvre d’Henri Pujol à Corbère.

Nicolas Garcia.