Fédération des Pyrénées-Orientales

Interview de sa Secrétaire, Marie-Françoise Sanchez.

Pourquoi une nouvelle sectiondu PCF ?

Le PCF n’existe pas pour lui-même, il doit mieux jouer son rôle au service des jeunes, des femmes et hommes qui ont intérêt à un vrai changement de politique. Cette exigence a reculé dans les esprits ces dernières années. Nous devons donc nous redéployer, aider tous les communistes, d’Alenya à Cerbère en passant par Saint-Genis, à se regrouper. Plus nombreux, on réfléchit mieux que dispersés. C’est ce que nous démarrons. La création des cellules « Côte-Vermeille », « Albères » et bientôt de Bages permet aux communistes isolés de prendre toute leur place.

Comment la nouvelle section compte-t-elle s’investir dans la campagneéléctorale ?

Pour le PCF, une campagne est un moment privilégié pour faire valoir nos propositions, en débattre, démontrer la nécessité de combattre Le Pen, Fillon, aux programmes si dangereux, mais aussi ceux qui, à gauche, incarnent le prétendu «réalisme politique», Macron et Valls. Une gauche de transformation prend forme. Le PCF y est pour quelque chose. Sous la pression populaire, d’autres s’y attellent, en témoigne le succès de Benoît Hamon. Une majorité de communistes a voté pour que Jean-Luc Mélenchon bénéficie de notre soutien. Nous allons nous y employer. Nicolas Garcia est notre candidat aux législatives. C’est le seul à pouvoir rassembler en faveur de la gauche de transformation. Il est porteur des aspirations des électeurs de Mélenchon, de Hamon, de Jadot, et ceux d’extrème-gauche. il incarne le besoin d’un vrai changement, l’engagement désintéressé au service du peuple. À ses côtés, sur les marchés, devant les services publics, nous allons rassembler. Nous y travaillerons avec ceux qui ont participé à la «grande consultation», qui signent nos pétitions, lisent le TC, avec les syndicalistes, les responsables associatifs. Notre programme, La France en commun, est né de leurs luttes, de leurs exigences. Invitons-les à le prendre en main. La situation est ouverte. Ensemble nous pouvons faire vivre nos idées et gagner. Oui, gagner avec Nicolas !

Propos Recueillis par Michèle Devaux (le TC du 17 janvier 2017)