Dans un contexte de crise sanitaire, de difficultés sociales accrues et de forte abstention l’extrême-droite est élue à Perpignan. La mobilisation des démocrates et des progressistes pour empêcher cette élection n’a pas suffit.
Après avoir pris soin de masquer son étiquette FN/RN, présenté un programme aseptisé et malgré les mauvais résultats nationaux de son parti, Louis Aliot a réussi à capter le légitime mécontentement d’une majorité d’électrices et d’électeurs. Les décennies de politiques municipales de la droite locale n’ont en rien amélioré la vie des perpignanais.e.s notamment de celles et ceux qui connaissent une grande précarité.
Ces politiques, avec le rejet du maire sortant ont largement contribué à la période qui s’ouvre aujourd’hui. Rien n’était pourtant écris d’avance et un large rassemblement des forces politiques, sociales et citoyennes de gauche dès le premier tour aurait pu ouvrir une autre perspective à Perpignan. Il faudra en toute transparence tirer les leçons des raisons de cette si regrettable division.
Aujourd’hui il va falloir ensemble se remobiliser. C’est à cette mobilisation et à la reconstruction d’une gauche sociale, solidaire et écologique que les communistes vont se consacrer.
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